En Guadeloupe, ce jeudi 6 juillet, la 36e édition du Festival de gwoka a débuté à Sainte-Anne.
Dédiée à Félix Cotellon, initiateur du Festival de gwoka, la 36e édition s’est offert une soirée d’ouverture entre exposition photographique, théâtre en plein air, bal public de quadrille, « mizik an driv » en plusieurs points du centre-ville de Sainte-Anne.
Jusqu’au 14 juillet, le Festival accueillera le public autour d’une programmation incluant quelques inédits. Le bal public de quadrille proposé en ouverture du Festival sur l’esplanade de l’hôtel de ville, ce jeudi 6 juillet, en fait partie, de même que les sublimes images de l’exposition photographique de Laurent de Bompuis. Une rétrospective en images de 20 ans de Festival de gwoka avec des clins d’œil à des figures de la tradition, dont certaines ont tiré leur révérence.
Conte, poésie et léwòz, le 7 juillet
Remonter le fil du temps pour mieux se projeter vers demain. C’est l’exercice que les organisateurs du Festival de gwoka proposent cette année avec le thème Ritounèl bèl pou vansé : on lespri, on larèl, on gadé pi lwen.
« Cette édition traduit la reconnaissance que la Guadeloupe doit à Félix Cotellon pour la ténacité et l’énergie qu’il a consacrées à défendre et à faire reconnaître le gwoka comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité à l’Unesco », rappelle Didier Bérald, président du Comité d’animations sportives et culturelles (CASC).
Après la soirée d’ouverture en plusieurs points de la ville de Sainte-Anne, le Festival de gwoka qui fera des incursions dans d’autres communes, revient à son point d’ancrage, la plage des Galbas (Sainte-Anne), ce vendredi 7 juillet, à partir de 19 heures. Au programme : contes avec Marie Louison, poésie et musique avec Michel Garbin (Green ka), et léwòz avec Konsèp Kabann, à partir de 22 heures.
Cécilia Larney
Comment soutenir le Festival de gwoka ?
L’organisation du Festival de gwoka de Guadeloupe a mis en place une campagne de financement participatif ouverte en ligne jusqu’à la fin du mois de juillet (cliquer sur le lien). « Chacun donne librement ce qu’il veut », précise le président du CASC.
D’autre part, pour ceux qui assisteront à la 36e édition du Festival, la vente de goodies à l’effigie du festival ou d’articles proposés par les exposants associés à la manifestation « sont autant de gestes qui aident l’organisation du festival », poursuit Didier Bérald.
Enfin, le catalogue du Festival sera mis en vente sur les lieux où se déplacera l’exposition photographique de Laurent de Bompuis. Jusqu’au 14 juillet, ce catalogue est disponible au Centre culturel de Sainte-Anne, avant de circuler dans les communes.
