Eruption de la Soufriere de Saint Vincent : la Guadeloupe apporte son aide

Le 9 avril 2021, suite à l’entrée en éruption du volcan la Soufrière entraînant l’évacuation de la population située à proximité du volcan, l’île de Saint-Vincent a commencé à recevoir les secours de Sainte-Lucie et de la Barbade.

Ce lundi 12 avril, le président de Région Ary Chalus participe par visio-conférence à
une réunion de l’Autorité de l’OECO.

L’aide apportée à Saint-Vincent-et-les-Grenadines sera
abordée lors de cette rencontre.

La collectivité régionale s’appuiera notamment sur son partenariat avec la Croix-Rouge (PIRAC), notamment via le programme INTERREG Ready Together (1), pour participer à l’opération menée en coordination avec les autorités françaises.

Un bateau devrait partir le 15 avril de la Martinique avec à bord des équipements de première nécessité comprenant des kits de protection individuels (tentes…), des kits de nettoyage et des équipements anti-COVID (flacons de gel hydro-alcoolique, masques pour les familles), mais également des moustiquaires.

La collectivité régionale pourrait intervenir en réapprovisionnant les stocks de la PIRAC, notamment en ayant recours aux entreprises produisant localement des masques et du gel hydro- alcoolique.

Accueil de réfugiés et utilisation d’hélicoptères présents sur les territoires français

Sur l’accueil des réfugiés, l’Organisation des Etats de la Caraïbe orientale (OECO) a lancé un appel à la solidarité des autres membres de l’OECO pour les accueillir. De nombreux pays et territoires voisins ont dores et déjà offert leur aide pour les recevoir, mais il resterait encore 3 950 réfugiés sans hébergement.

« La Guadeloupe pourrait réquisitionner un ou deux hôtels, actuellement à l’arrêt du fait de la fermeture de nos frontières, pour accueillir entre 250 et 300 réfugiés », a expliqué Ary Chalus dans un communiqué ce dimanche soir.

De même, une demande d’assistance technique a été émise pour l’utilisation des hélicoptères présents sur les territoires de Guadeloupe et de Martinique. La demande a été officiellement transmise à l’ambassadeur de France basé à Sainte-Lucie.

« La collectivité régionale, poursuit le communiqué, s’est également rapprochée de la société civile pour entreprendre des
actions complémentaires. »

Des discussions sont en cours au sein de Karib’Horizon, plus particulièrement avec le CO.RE.CA., pour travailler sur des propositions d’actions.

La Guadeloupe se tient ainsi prête pour aider dans toute la mesure du possible la population et le gouvernement de Saint-Vincent-et-les-Grenadines.


(1). La PIRAC qui a reçu des fonds Région et Interreg pour le projet de résilience en cas de catastrophes naturelles, prévoit un entrepôt en Guadeloupe. Actuellement le terrain a été trouvé, à proximité de l’aéroport mais le projet est encore au stade des études de pré-figuration confiées à l’AFD.

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