Il faut un plan pour sauver le chantier du Centre des Arts et de la Culture. Après treize années d’atermoiements, de déconstruction et de reconstruction, le chantier — qui est passé des mains de la Ville de Pointe-à-Pitre en faillite à celles de Cap Excellence, dont on sait que les finances sont équilibrées —, mérite d’être poursuivi.
La population — et le bon sens — ne comprendraient pas que les institutions, Etat, Région, Département, Cap Excellence, Ville de Pointe-à-Pitre, aient dépensé pour rien 30 millions d’euros (dont 5 millions à un cabinet d’étude qui a employé… le fils d’un élu).
Après la bronca d’artistes qui occupent le chantier, Eric Jalton, président de Cap Excellence, a décidé de prendre le dossier en main. Personnellement.
Passez à la caisse !
Première décision : réunir tous les partenaires qui peuvent financer la fin du chantier. Ce qui comprend l’Etat, la Région, le Département, Cap Excellence et des investisseurs privés s’il s’en trouve.
Eric Jalton a écrit au préfet et aux autres patrons de collectivités pour leur dire qu’après avoir mis 17 millions pour avoir un bâtiment solide, il serait temps de faire les finitions, de l’aménager. Et cela, c’est la mission de tous, pas d’un seul.
La raison ? Il s’agit d’une infrastructure d’intérêt régional voir caribéen, comme le Mémorial ACTe. Donc, ouvrez vos portefeuilles.
Ce que propose Eric Jalton est compréhensible : il s’agit de créer une commission de finances du Centre des Arts et de la Culture, pour finir les travaux, certes, mais aussi pour l’exploitation du site. Puisque ce site est d’intérêt régional, voir caribéen !
Il donne rendez-vous au préfet Alexandre Rochatte, aux présidents Ary Chalus et Guy Losbar, ce mardi 13 juillet, à 9 heures, à Taonaba, aux Abymes. « Je compte sur vous ! », a-t-il écrit au stylo sur la lettre d’invitation.
La lettre d’invitation :