Environnement. Zones humides : protégeons-les !

Alors que les Etats de la Caraïbe orientale organisaient du 1er au 3 mars, une série d’ateliers consacrés à la préservation de la mangrove, le Parc national de la Guadeloupe a clôturé le Mois dédié aux zones humides par une sensibilisation aux actions conduites avec ses différents partenaires pour protéger ces zones.

La Guadeloupe présente la particularité de posséder la plus grande surface de mangrove de la Caraïbe. Un atout indéniable quand on sait que les zones humides, qu’il s’agisse de forêts marécageuses, de marais, mangroves… ont une fonction de régulation importante. Réserves de biodiversité, les zones humides abritent un grand nombre d’espèces. Réservoirs d’eau, elles aident à lutter contre la sécheresse, contre la houle, l’érosion côtière, les gaz à effet de serre par leur rôle de « filtre écologique »…

Des espaces menacés

Pourtant, ces zones humides sont menacées de disparition par l’activité humaine (urbanisation, extension de routes, élevage, modification des cours d’eau…) ou par des espèces exotiques invasives.

Pour toutes ces raisons, le Parc national de la Guadeloupe et ses partenaires (Office de l’eau, Office national des forêts, Conservatoire du littoral…), s’appliquent à préserver les zones humides. Des projets auxquels certaines communes (Les Abymes, Petit-Canal…) prennent aussi part en protégeant et en valorisant leurs espaces naturels.

« Un chantier de vie. »

Parmi les actions conduites sur le terrain, la replantation de certains secteurs en mangles médailles, notamment à la forêt de Golconde, aux Abymes. La clôture du Mois dédié aux zones humides, fin février, était l’occasion pour le Parc national de la Guadeloupe de lancer un plus large message de sensibilisation.

Ferdy Louisy, président du Conseil d’administration du Parc national de la Guadeloupe.

« Au fil du temps, nous avons pu constater que la population est vraiment consciente des enjeux liés aux zones humides, commente Ferdy Louisy, président du Conseil d’administration du Parc national de la Guadeloupe. Il faudrait poursuivre l’éducation à l’environnement en développant des outils qui permettent à chaque Guadeloupéen d’intégrer des actions de protection de la nature dans son quotidien. La préservation des zones humides est un chantier de vie : il faut que nous nous y mettions tous. »

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