Environnement : Sainte-Lucie veut valoriser la mangrove

Le Jour de la Terre, célébrée le 22 avril, a été l’occasion pour l’Organisation des Etats des Caraïbes orientales de souligner l’initiative de valorisation de l’Anse-la-Raye, à Sainte-Lucie.

Les inondations restent un problème majeur dans de nombreuses communautés de faible altitude des États membres de l’Organisation des Etats des Caraïbes orientales, en particulier pendant la saison des ouragans. Ce problème a été particulièrement persistant pour le village d’Anse-la-Raye, à Sainte-Lucie.

En 2018, l’Organisation des États des Caraïbes orientales (OECO) et le CCRIF (Caribbean Catastrophe Risk Insurance Facility) se sont associées au Comité des catastrophes d’Anse-la-Raye pour mettre en œuvre une intervention commune visant à :

  • gérer durablement la mangrove d’Anse-la-Raye
  • réduire le risque d’inondation
  • améliorer les moyens de subsistance locaux

Restauration des mangroves

En 2021, l’OECO et l’Agence allemande de développement, la GIZ, à travers le projet Mobilité humaine en lien avec le changement climatique, ont poursuivi le travail de restauration des mangroves et de déblaiement des débris dans la région. Ces projets ont jusqu’à présent contribué à réduire les inondations dans le village.

L’OECO aide actuellement le ministère du Tourisme à explorer la possibilité de tirer parti de cette initiative en la reliant aux initiatives de tourisme villageois et aux possibilités de subsistance dans la communauté.

« Nous étudions la possibilité de développer une activité pour attirer les amoureux de la nature, à la fois locaux et en visite, a expliqué Crispin d’Auvergne, directeur de programme, changement climatique et gestion des risques de catastrophe, à l’OECO. Si les gens peuvent faire une promenade le long de la passerelle, profiter de la flore et de la faune, et gain un meilleur comprendre l’importance de la mangrove pour la communauté et pour les autres écosystèmes environnants, nous pensons que cela contribuera à améliorer la valeur de ces écosystèmes, non seulement dans la communauté, mais dans toute l’île et, espérons-le, au-delà. »

Des discussions ont été entamées avec un consultant qui explorera les options pour développer la mangrove en tant qu’éco-attraction pour les visiteurs de l’île, les ornithologues amateurs et les Saint-Luciens. L’intention n’est pas de couper des arbres, mais plutôt de « travailler avec » la mangrove en créant un environnement où les hommes, les oiseaux, les poissons peuvent coexister.

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