Entrepris par le Parc nationale, le Conseil départemental et la ville de Sainte-Rose, les travaux de restauration du site de Pointe Allègre-Nogent ont débuté.
D’un montant de 278 000 €, le vaste de plan de restauration vise à rétablir les fonctionnalités écologiques de la zone humide de Pointe Allègre-Nogent. Refuge et nourrissage pour les oiseaux d’eau et migrateurs, développement de la faune aquatique…
La Pointe Allègre-Nogent est un site classé d’intérêt écologique et patrimonial pour sa faune aquatique et ses oiseaux d’eau. Pourtant, il est fortement impacté par la présence d’espèces invasives : la jacinthe d’eau, la laitue l’eau et le « typha domingensis ». Il est nécessaire de les éradiquer pour améliorer l’état écologique du cours d’eau.
Avec les associations
La qualité de l’eau a été classée médiocre par le dernier Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE), outil de planification visant à assurer la gestion de la ressource et des écosystèmes aquatiques à l’échelle des grands bassins hydrographiques.
Construit avec les associations locales, ce projet s’inscrit dans la convention d’application de la charte que le Parc national de la Guadeloupe a signé avec la ville de Sainte-Rose.
Un projet de valorisation des « typhas »
Les travaux de restauration du site de Pointe Allègre-Nogent ont débuté ce lundi 13 février par l’extraction des jacinthes et laitues d’eau durant une semaine. Ils se poursuivront en avril par la coupe des typhas.
Les plantes extraites seront stockées dans des bennes entreposées sur les terrains du Conservatoire du littoral et du Conseil départemental, propriétaires de la zone, afin d’éviter leur dissémination dans le milieu. Après séchage, elles seront transférées pour une valorisation éventuelle ou une mise en déchetterie.
Le projet est financé par le plan France relance du Ministère de la Transition écologique et solidaire via le projet Opération coup de poing et par l’Office de l’Eau Guadeloupe.
