Sariaka Naigre, étudiante de deuxième année de licence Eco-gestion, a présenté l’application EH1, dédié aux étudiants.
La première édition du concours Entreprendre à l’Université des Antilles (pôle Guadeloupe) s’est tenue jeudi 22 juin, à l’Université des Antilles. Pendant toute la journée, des étudiants ont présenté leurs projets d’entreprenariat a un panel d’experts composés de banquiers, chefs d’entreprise, comptables… Avec cette manifestation, l’Université des Antilles a souhaité promouvoir l’entreprenariat et permettre aux étudiants de profiter de l’expérience des professionnels, membres du jury, pour peaufiner leur Business Plan.
Une application contre le décrochage des étudiants
Si tous les participants sont repartis avec des récompenses, trois projets ont été désignés comme lauréats. Le premier prix est revenu à Sariaka Naigre, élève de deuxième année de licence Eco-gestion pour son projet dédié à la création de l’application EH1. « EH1, c’est une salle où mes camarades et moi avons commencé à réviser, à faire des exercices et nous avons obtenu des résultats. Au départ, nous étions 6 et à la fin, nous étions 15 », explique Sariaka Naigre.
Ce groupe de travail a permis aux jeunes qui se réunissait dans la salle EH1 d’avoir « une superbe expérience » à l’Université des Antilles. « L’application doit permettre aux étudiants d’avoir une belle année : de nombreux élèves arrêtent leurs études parce qu’ils sont isolés ou parce qu’ils n’ont pas eu les bonnes méthodes de travail ».
Les cours, les événements de l’Université, le covoiturage…
Avec l’application EH1, les étudiants auront accès aux cours, à des quiz pour réviser activement, des Flash-Cards (fiches qui résument un cours) qui seront faites par une intelligence artificielle, un agenda qui résume les différents événements de l’Université, l’Uni-Meet (fonctionnalité qui met en relation les étudiants en fonction de leurs centres d’intérêt), l’Uni-transport qui indique les bus pour l’université, mais également les indications pour du covoiturage étudiants, et l’Uni-banque pour la gestion du compte universitaire.
Ce projet a particulièrement intéressé le doyen de l’Université des Antilles qui souhaite qu’elle soit mise en place le plus rapidement possible.
Des partenaires et mécènes
Le concours reposait sur deux catégories : le Business Expert et le Business Challenge. Le concours Business Expert collectait les projets à court ou moyen terme d’étudiants qui ont déjà suivi le parcours de la licence professionnelle Management et gestion des organisations parcours EGPS. Ils devaient présenter le Business Plan de leurs projets. L’autre concours était destiné aux étudiants de deuxième année qui avaient des idées de création d’entreprise : ils ont présenté leurs projets devant le jury, composé de différents partenaires qui sont également des mécènes.
Les étudiants pourront profiter de l’expérience et du financement de ces partenaires pour la réalisation des projets. « Il s’agit de la partie délicate d’un Business Plan et ils seront tous accompagnés par un expert-comptable », précise Katie Lanneau, maître de conférences en sciences de gestion et responsable pédagogique de la licence professionnelle Management et gestion des organisations. Différents prix ont été attribués aux projets lauréats (séjours à l’hôtel, tickets de cinéma, packs d’accompagnement dans la réalisation de leur projet, chèques de 100, 300, 500 euros).
Tafari Tirolien
Anthony Peroumalnaïk et Philippe Roumbo, 2e prix
« Notre projet, Forall Shop, est une nouvelle manière d’aborder la mode de seconde main en Guadeloupe. On s’est inspiré de Vinted, une marque qui met en relation les particuliers pour la vente de vêtements d’occasion. On souhaite développer ce concept en Guadeloupe en rajoutant un magasin physique. Nos clients pourront acheter des vêtements de seconde main, mais également re-conditionner leurs vêtements. Le nom Forall Shop est un anglicisme qui témoigne de la volonté de rendre ce magasin accessible à tous. »
Louis Loiret et Januel Terence, 3e prix
« Notre projet consiste à créer une maison de santé pluridisciplinaire. On s’est concentré sur la médecine et sur la recherche du lieu de cette maison de santé. Nous avons décidé de l’implanter dans le nord Basse-Terre, à Sainte-Rose, car c’est une ville qui a très peu de médecins et très peu d’infrastructures liées à la santé. Notre projet pourrait être mis en place en trois ans ».