Apprendre, c’est réapprendre à rêver, est le slogan de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLI) pour la 8e édition des Journées contre l’illettrisme, programmées jusqu’au 12 septembre.
Les Journées de lutte contre l’illettrisme trouvent un écho particulier en Guadeloupe et en Martinique où 19 % de la population rencontreraient des difficultés à l’écrit et où 13 % seraient en situation d’illettrisme. Globalement, 23 % des habitants du Nord-Atlantique, 20 % de ceux du Nord-Caraïbes et 10 % de ceux du Centre et du Sud de la Martinique sont en difficulté d’illettrisme, selon les chiffres de l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE).
Des actions spécifiques
Ces journées ont ainsi pour but de changer les regards sur l’illettrisme, de montrer ce qui marche et de mobiliser ceux qui agissent aux côtés des personnes en difficultés avec la lecture, l’écriture ou le calcul.
Au programme de cette édition, plusieurs manifestations sont prévues pour permettre de mieux faire connaître les actions à destination de celles et ceux qui sont en difficulté avec les compétences de base. La crise sanitaire actuelle et les conditions d’exclusion qu’elle implique fragilisent particulièrement les personnes en situation d’illettrisme.
Rodolf Etienne
