Enquête. Médicaments : la bombe à retardement

Pourquoi certaines maladies banales sont de plus en plus difficiles à traiter ? Où sont fabriquées les petites pilules ? Peut-on vraiment les recycler ? Comment invente-t-on les médicaments de demain ? A suivre sur France 5.

L’équipe de Sur le front nous emmène en voyage dans les rivières polluées par les résidus de médicaments, dans les villes où l’on rencontre des bactéries dangereuses pour l’homme et au cœur de la forêt amazonienne à la recherche des molécules qui nous soigneront demain.

« J’ai découvert au fil de l’enquête que notre environnement est pollué par des résidus de médicaments, explique Hugo Clément, journaliste. Quand nous prenons un traitement, nous rejetons ces molécules en allant aux toilettes. Nous avons lancé des analyses et identifié dans l’eau plus de 15 médicaments différents, dont certains en très grande quantité ! Cette pollution a des conséquences sur le développement des poissons, mais aussi sur les humains. Dans la nature, ces molécules relâchées se retrouvent en contact avec des bactéries, qui peuvent devenir résistantes. Quand nous sommes infectés par ces bactéries, il est de plus en plus difficile de nous soigner. »

En Inde, les usines pharmaceutiques polluent les rivières et contaminent les populations…

Le médicament de demain 

En Guyane, au cœur de la forêt amazonienne, l’équipe de Sur le front a suivi la scientifique Véronique Eparvier à la recherche d’un champignon qui renferme des nouvelles molécules encore jamais étudiées. Un espoir immense pour cette chercheuse qui met au point les médicaments de demain.

L’enfer de la fabrication des médicaments en Inde 

Le paracétamol est fabriqué en Asie, notamment en Inde, à Hyderabad. Dans cette métropole façonnée par les usines de chimie, les usines pharmaceutiques polluent les rivières et contaminent les populations locales. 

Les vautours empoisonnés par les médicaments 

Dans les Pyrénées, les vautours se nourrissent de charognes de porcs, élevés de manière intensive et gavés d’antibiotiques. Quand les oiseaux picorent des cadavres, ils meurent intoxiqués par de telles quantités de médicaments dans les tissus. C’est alors toute la chaîne alimentaire qui est menacée. Des chercheurs espagnols tirent la sonnette d’alarme.

Lundi 14 novembre, à 21 heures, sur France 5

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