L’enquête, à découvrir sur France 5, s’intéresse au retard constaté dans le diagnostic des maladies cardiovasculaires chez les femmes et retrace comment, à chaque étape, celles-ci subissent une perte de chances.
Peu écoutées, parfois insuffisamment informées, souvent moins bien diagnostiquées que les hommes, moins rapidement soignées, beaucoup de femmes échappent aux radars médicaux.
À force de répéter que les femmes vivent plus longtemps que les hommes – ce qui est vrai –, on en oublie de préciser que leur espérance de vie en bonne santé, elle, est égale à celle des hommes, ce qui signifie qu’elles passent ce supplément de vie en mauvaise santé.
Les cancers du poumon explosent chez les femmes…
On oublie d’autres faits encore, non moins vrais : que les accidents cardiaques ont triplé depuis 15 ans chez les femmes de moins de 50 ans ; qu’un tiers d’entre elles meurent de maladies cardio-vasculaires (infarctus et accidents vasculaires-cérébraux) ; mais que, moins nombreuses que les hommes à être victimes d’un accident cardiaque, elles sont plus nombreuses à en mourir ; que le nombre de cancers du poumon, s’il stagne chez les hommes, explose chez les femmes, y compris non fumeuses…
Aujourd’hui en France et partout dans le monde, des milliers de femmes meurent parce que ce sont des femmes. Pour comprendre les raisons profondes de cette discrimination, il faut remonter aux origines de la médecine et à l’hystérie. Il faut aussi revenir sur l’histoire des femmes et des médicaments, marquée par les scandales de la Thalidomide et du Distilbène.
Dimanche 4 décembre, à 20 h 55 sur France 5