L’animatrice n’a rien perdu de sa joie de vivre. Aujourd’hui, avec sa nouvelle silhouette, elle prône les bienfaits de l’activité physique. Yémouna fait de son expérience personnelle une source de motivation pour lutter contre l’obésité.
Nombreux sont ceux qui l’ont découverte sur le petit écran et en radio, au début des années 2000. L’animatrice aux formes généreuses – et totalement assumées – s’est rapidement imposée par son naturel et sa capacité à mettre à l’aise ses interlocuteurs.
Aujourd’hui, si Yémouna n’a rien perdu de son caractère pétillant, physiquement, c’est une autre histoire, qu’elle a contée dans un livre, De la chenille au papillon, qui sera réédité prochainement. Surtout, son parcours pour trouver la ligne qui lui convient, Yémouna le met au service de tous ceux qui voudraient, comme elle, se sentir mieux.
« J’ai toujours été dans une démarche d’authenticité avec mon public, rappelle Yémouna. Quand on fait une sleeve, on perd du poids très rapidement : je préfère expliquer comment ça marche pour éviter que certains tombent dans des pièges. Comme toute chirurgie, la sleeve doit être entreprise dans un cadre médical. »
Sur les réseaux sociaux et dans les communes
Particulièrement dans nos territoires où la lutte contre l’obésité est un enjeu de santé publique, Yémouna, ambassadrice Sport Santé devient une source d’inspiration. Sur ses réseaux sociaux, à travers les actions qu’elle anime dans les communes, mais aussi auprès du jeune public dans les établissements scolaires.
« Les 10 ans de ma sleeve gastrique, que je célèbre cette année, ne sont qu’un prétexte pour accentuer tout le travail que je fais depuis quelques années pour lutter contre l’obésité et la sédentarité, explique Yémouna. En tant qu’ambassadrice, je contribue à faire connaitre les Maisons Sport Santé qui se développent en Guadeloupe. Obèse ou pas, l’activité physique est recommandée pour rester en bonne santé. »
« Il faut que chacun trouve son chemin. »
Yémouna.
Présente aux côtés des lycéens à Port-Louis pour la journée de lutte contre l’obésité, le 10 mars, Yémouna met parallèlement en place plusieurs opérations (Filé zouti la, Fit swé, Soup a lang, Ti-kozé…) pour donner l’exemple en chaussant ses baskets ou simplement, pour témoigner.
« L’objectif est vraiment de faire comprendre que la démarche de mieux-être n’impose pas de restrictions, commente Yémouna. Les restrictions entrainent souvent des échecs. Moi, au départ, je cherchais à perdre du poids, mais il s’agit en réalité d’une quête d’équilibre. Je mets mon corps en accord avec ce que j’ai envie de vivre : il faut rechercher cet équilibre physique, mental, émotionnel… pour être la meilleure version de soi-même. Il faut que chacun trouve son chemin. J’ai croisé beaucoup de personnes qui m’ont motivée. À mon tour, je donne l’exemple pour montrer que tout est possible. »
En novembre, Yémouna proposera la réédition de son premier livre, De la chenille au papillon, publié en 2006, avant d’en sortir un deuxième sur son aventure « sleeve ».
Cécilia Larney