Répondant à l’appel national à la mobilisation, une trentaine d’infirmiers anesthésistes diplômés d’Etat étaient sur le terrain en Martinique, ce lundi.
Rattachés à différents services (blocs opératoires, réanimation, soins intensifs…) du public ou du privé, les infirmiers anesthésistes revendiquent « une meilleure reconnaissance de leur profession, notamment au niveau salarial ». Olivier Villeronce, secrétaire général de la CDMT-Santé, l’un des porte-paroles des infirmiers mobilisés explique : « La profession d’infirmier anesthésiste demande 7 ans de formation. On veut être sûrs d’avoir la reconnaissance du Master 2, donc une revalorisation salariale, et la reconnaissance de pratique avancée pour les infirmiers anesthésistes ».
Du point de vue des grévistes, sur ces questions, le ministre des solidarités et de la santé, Olivier Véran, n’a pas tenu ses engagements. Une délégation d’une dizaine de personnes a été reçue par la direction de l’offre de soins à l’Agence Régionale de Santé (ARS) Martinique. Leurs doléances ont ainsi pu être prises en compte pour être remontées au ministère.
Rodolf Etienne