A la tête de Péyi-Nou, qu’il co-préside avec Marcellin Nadeau, maire du Prêcheur, issu du Mouvement des démocrates et écologistes pour une Martinique souveraine (Modemas), Jean-Philippe Nilor conduit la liste Ansanm pou Péyi-nou.
Jean-Philippe Nilor, ancien membre du Mouvement Indépendantiste Martiniquais (MIM), prend les rênes de son destin politique en s’engageant sous son propre nom dans la bataille. Député de la 4e circonscription de la Martinique, celle du Sud, depuis 2012, Jean-Philippe Nilor a fondé, le 3 février 2019, le parti Péyi-A avec pour objectif de « sortir la Martinique de la dépendance ». Celui qu’on aura présenté pendant longtemps comme le dauphin ou le successeur d’Alfred Marie-Jeanne en tant que membre du comité national et porte-parole du Mouvement Indépendantiste Martiniquais (MIM) mène donc aujourd’hui sa propre formation politique aux plus hautes instances du pays.
Pour un nouveau modèle politique
C’est fort d’une large coalition que la liste Ansanm pou Péyi-nou prend part aux élections des 20 et 27 juin. Avec d’abord, le Rassemblement Démocratique pour la Martinique (RDM) emmené par Claude Lise, actuel président de l’éxécutif de l’Assemblée de Martinique, en soutien fort soutien, mais ne briguant personnellement plus aucun nouveau mandat. On retrouve par ailleurs :
- Samuel Tavernier, maire du François, pour la section Centre
- Marcellin Nadeau, maire du Prêcheur
- Manuela Kéclard-Mondésir, députée du Nord, ancienne suppléante de Bruno Nestor Azérot
- Franck Sainte-Rose Rosemond, conseiller municipal de Schoelcher, pour la section du Nord
- Pascale Mouriesse, avocate au barreau de Fort-de-France
- Nathalie Jos, conseillère municipale de Fort-de-France pour la section de Fort-de-France
- Aurélie Nella, maire de Ducos, pour la section du Sud
Autant de soutiens qui entendent « faire de la politique autrement ».
Rodolf Etienne
Les priorités d’Ansanm pou Péyi-nou
Au programme d’Ansanm pou Péyi-nou, six urgences mises en avant pour soutenir le développement de la Martinique. Urgence alimentaire et sanitaire, le climat, les risques majeurs et la transition écologique, l’attractivité et la démographie, la cohésion sociale et la solidarité, l’éducation, la culture, l’identité et l’urgence démocratique et citoyenne. Sans parler du rééquilibrage du territoire, d’un nouveau modèle agricole sain et nourricier et de la survie de la pêche.