En Guadeloupe les mobilisations se multiplient

Depuis ce mardi 2 mars, la Guadeloupe connaît actuellement de nombreux remous liés aux revendications syndicales.

En raison d’un appel à la grève lancé par l’UTC-UGTG dans les collectivités de Guadeloupe ce mardi 2 mars, de nombreuses perturbations ont été constatées. Dix-huit points relatifs aux conditions de travail sont avancés. Parmi eux : la mise à jour des carrières, le maintien de la majoration des 40 % dans les salaires et le versement de la pension de retraite, l’ouverture immédiate de négociations sur la politique de gestion et de traitement des déchets ou encore le règlement de tous les conflits en cours.

« On exige une ouverture des négociations avec l’association des maires, et aussi la Région et le Département », indique Nestorius Favel, secrétaire général de l’UTC-UGTG.

Aux Abymes, Gosier, Saint-Louis, Capesterre Belle-Eau, Pointe-à-Pitre…
Nestorius Favel (UTC-UGTG).

Les services administratifs et les pôles territoriaux de l’agglomération de Cap Excellence, ainsi que la déchèterie de Petit-Pérou et de la Gabarre aux Abymes sont fermés. Au Gosier, l’accès au pôle administratif est entravé tout comme celui de la cuisine centrale, et de deux écoles (Suzanne Rollon, à Poucet et Klébert Moinet, à Mare Gaillard). A Saint-Louis (Marie-Glanate), les services administratifs sont aussi perturbés.

A cela s’ajoute la mobilisation de parents d’élèves contre le port du masque qui provoque également la fermeture de certains établissements. A Pointe-à-Pitre, certaines écoles ont été vandalisés, sans que ces actes soient revendiqués. A Capesterre-Belle-Eau, l’ensemble des services communaux, la restauration scolaire et l’accueil périscolaire ne sont pas assurés.

L’entrée de la décharge de la Gabarre est bloquée.

D’autres mouvements de grève sont annoncés pour ce samedi 6 mars. Cette fois, c’est la CGTG qui a déposé un préavis de grève. Le syndicat demande notamment « la résolution de tous les conflits en cours, l’augmentation généralisée des salaires et des minimas sociaux », ou encore « le procès et la condamnation des empoisonneurs au chlordécone et la dépollution des sols. »

Elodie Soupama

Les établissements scolaires de Pointe-à-Pitre fermés : Fernande Bonchamps, Amédée Fengarol, Raphaël Jolivière, Bébian, Léon Feix.

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