Régulièrement, les douanes françaises saisissent des quantités importantes de drogues (essentiellement de la cocaïne en provenance d’Amérique Centrale et du Sud,) passées dans des conteneurs.
Ces conteneurs viennent du Brésil ou de Guyane, passent par Fort-de-France et Pointe-à-Pitre et sont débarqués à Marseille et surtout au Havre.
Une opération de police internationale, en octobre, a permis de contrôler de manière aléatoire (mais l’aléa peut être à géométrie variable) des boites à l’embarquement vers l’Europe sur le terminal à conteneurs de la Pointe Jarry, en Guadeloupe.
La police a de même récemment démantelé un important réseau de trafic de cocaïne entre les Antilles françaises et Strasbourg. Au total, plus de 300 kg de drogue ont été saisis au Havre, à Strasbourg et ailleurs, révèle l’Office de lutte contre la drogue (Ofast).
Que s’est-il passé ? Une enquête, ouverte en 2021, a mobilisé le détachement Ofast de Guadeloupe, l’Ofast de Nanterre en région parisienne, et l’Ofast de Strasbourg, dans l’est de la France.
Le parcours suivi par la drogue, c’était départ de Pointe-à-Pitre, traversée de l’Atlantique, déchargement au Havre, réception à Strasbourg. Le transport : par conteneurs. Du moins, dans des conteneurs remplis d’autres choses, fruits venus du Brésil, des Antilles françaises, meubles de déménagements, etc.
Les conteneurs ont été suivis du Havre à Strasbourg et l’Ofast a réagi : plusieurs dizaines de trafiquants (quinze à Strasbourg, 6 à Pointe-à-Pitre) ont été interpelés, 340 kilogrammes de cocaïne, des sommes importantes d’argent, des bjjoux, etc. ont été saisis.
« En 2021, 26,5 tonnes de cocaïne ont été saisies et 84% des saisies ont été acheminées par conteneurs. Dix tonnes ont transité par le port du Havre », explique l’Ofast.
