Emmanuel Macron veut « emmerder » les non-vaccinés

Tandis que le projet de loi sur le passe vaccinal est en débat à l’Assemblée nationale avant d’être soumis au Sénat, le chef de l’Etat a décidé de confier ses états d’âme au quotidien Le Parisien.

Un entretien qui fera date, dans lequel Emmanuel Macron ne se retient plus.

« Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Donc, dit-il, on va continuer de le faire, jusqu’au bout. »

On a rarement vu sortie aussi violente en pleine pandémie à la Covid-19, alors que près de 300 000 cas positifs sont décelés chaque jour, que les services hospitaliers commencent à ses remplir et qu’on compte déjà les nouveaux morts par dizaines chaque jour.

Combien sont-ils à n’avoir reçu ni deux, ni une dose de vaccin anti-covid ?Environ 5 millions, sur une population de 66 millions de personnes.

Ce sont, a dit le président de la République « des irresponsables », qui ne sont plus vraiment des « citoyens. »

« En démocratie, le pire ennemi,
c’est le mensonge et la bêtise. »

Tout a commencé le 12 juillet dernier avec la volonté de mettre la pression sur les Français afin qu’ils se fassent vacciner le plus vite possible. Le 5 août, l’invention du passe sanitaire, l’obligation d’une vaccination pour les soignants, les sapeurs-pompiers toutes les personnes dont la profession est d’approcher des malades ou des personnes fragiles.

Depuis, 53 millions de Français ont reçu au moins une dose de vaccin, 25,5 millions ont déjà reçu une troisième dose…

Pour ceux qui sont trop soumis aux fake news ou aux prophètes du net, le président de la République a une formule : « En démocratie, le pire ennemi, c’est le mensonge et la bêtise. » Mensonge de ceux qui propagent des fausses informations, bêtise de ceux qui gobent celles-ci.

« Nous mettons la pression sur les non-vaccinés en limitant pour eux, autant que possible, l’accès aux activités de vie sociale. »

La transformation du passe sanitaire en passe vaccinal est la touche finale, puisque le chef de l’Etat ne veut pas rendre la vaccination obligatoire pour tous les Français au-dessus de 5 ans.

« Nous mettons la pression sur les non-vaccinés en limitant pour eux, autant que possible, l’accès aux activités de vie sociale. » 

Pour aller plus loin dans l’interview donnée au parisien par le chef de l’Etat, reprenons ses mots : « C’est une toute petite minorité qui est réfractaire. Comment la réduire ? On la réduit… Pardon de le dire… en l’emmerdant encore davantage. »

On connaît Emmanuel Macron qui choisit toujours les mots de ses discours avec soin.

Le président de la République poursuit, dans l’interview : « Moi, je ne suis pas pour emmerder les Français. Je peste toute la journée contre l’administration quand elle les bloque. Mais, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc, on va continuer de le faire, jusqu’au bout. »

Pour lui, les antivax « viennent saper ce qu’est la solidité d’une nation. »

A trois mois de l’élection présidentielle le futur candidat à sa succession jour sur du velours. Il sait que la très grande majorité des Français vaccinés en ont assez que des non-vaccinés viennent polluer leur quotidien et risque de leur imposer couvre-feu généralisé, confinement tout autant généralisé, etc. si les chiffres des positifs, déjà impressionnants, dépassent la mesure, ceux-ci encombrant les services hospitaliers rendant impossible de traiter médicalement autre chose que la Covid et ses effets.

André-Jean VIDAL

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