Elisabeth Moréno : « Aucun jeune ne doit rester sur le bas-côté »

En visite officielle en Guadeloupe depuis ce vendredi 11 mars, la ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances, a consacré la matinée de ce samedi 12 mars aux Droits des femmes et LGBT+, mais aussi à la remise des prix du Quizz #EgalitéJeunes971, au multiplexe Cinéstar (Les Abymes).

Qu’adviendra-t-il de vos échanges avec des jeunes, des créatrices d’entreprise, des associations humanitaires ?

Il était important pour moi de voir si les politiques publiques mises en place ces cinq dernières années pour favoriser l’égalité entre les femmes et les hommes, pour lutter contre les violences conjugales, intrafamiliales, en faveur des victimes, de leurs enfants…, si tous ces dispositifs sont connus, si les 54 mesures du Grenelle des violences conjugales mises en place fonctionnent bien sur le territoire. Qu’il s’agisse des violences ou de l’émancipation économique et professionnelle des femmes, les associations que j’ai rencontrées sont en train de déployer les différents dispositifs mis en place.

Que peuvent espérer les associations ?

Nous continuerons d’accompagner ces associations, non seulement financièrement, mais aussi humainement parce que c’est la meilleure manière de lutter contre les précarités, les violences et de faire en sorte que nous puissions vivre ensemble sereinement dans l’égalité et le respect.

La Guadeloupe est le premier territoire d’Outre-mer que vous visitez ?
Oui. Le gouvernement a choisi la Guadeloupe pour mettre en place les dispositifs d’aide et d’accompagnement de la jeunesse. 2300 jeunes vont bénéficier du contrat d’engagement Jeunes. Ils vont être accompagnés spécifiquement par Pôle emploi et la Mission locale pour trouver une formation, un emploi et faire en sorte qu’ils ne restent pas sur le bas-côté dans cette reconstruction post-Covid.

Il fallait que je rencontre cette jeunesse, que j’échange avec ces jeunes de la question de l’égalité entre les filles et les garçons. C’est dès le plus jeune âge qu’on doit se saisir de ces questions et je ne suis pas déçue quand je vois la manière dont s’est déroulé ce concours. Je suis extrêmement optimiste sur la manière dont nous allons avancer.

Qu’en est-il des ateliers Jeunesse qui se sont déroulés en Guadeloupe sous l’égide du préfet, en décembre ?

On attend les arbitrages. Mais, nous utiliserons toutes les bonnes pratiques et toutes les bonnes idées qui nous ont été remontées, parce que personne ne sait mieux que ceux qui, au niveau local, sont en contact avec les Guadeloupéennes et les Guadeloupéens, ce qu’il convient de mettre en place sur le territoire.

Propos recueillis par Cécilia Larney

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