Cette semaine, Elie Domota a pris le bateau pour se rendre à Marie-Galante. Il a rencontré les ouvriers de l’usine sucrière de Grande-Anse dont les emplois sont menacés depuis qu’une explosion de la chaudière, le 14 avril, a hypothéqué l’avenir même de l’unité industrielle.
En effet, il faudra au minimum dix mois pour réparer la chaudière et entretemps, si les planteurs ne savent pas quoi faire de leurs 67 000 tonnes de cannes (on parle de les broyer à Gardel, après un voyage en bateau sur des barges, mais l’idée est à l’état embryonnaire, ce que réfutent certains planteurs), les ouvriers de l’usine et les saisonniers eux savent bien que leur emploi est directement menacé, d’autant que des velléités de fermer purement et simplement l’unité industrielle court dans certaines têtes.
Elie Domota, secrétaire général de l’UGTG, a fait le voyage et a rencontré les ouvriers permanents et saisonniers. Il a dit sa volonté de se battre aux côtés de ces salariés menacés et promis que le syndicat, voire l’ensemble des syndicats d’ouvriers de l’archipel reviendrait rapidement pour manifester directement à Marie-Galante.
A l’issue de cette rencontre, Alie Domota a rédigé une déclaration dans laquelle il interpelle l’employeur et les élus au comité social et économique de l’usine. Il demande que l’usine soit réparée le plus vite possible, mais avant cela qu’un audit soit réalisé sur le fonctionnement du générateur de vapeur. Ainsi que les documents concernant la mise en place d’une activité partielle de distillation…
Elie Domota :
https://www.facebook.com/100006189858312/posts/2949799528569680/?sfnsn=mo
Source Facebook
La déclaration aux élus de la SRMG :
