Le recrutement des listes complémentaires était l’une revendication du SNUipp-FSU notamment depuis le début de la crise sanitaire pour faire face aux remplacements. C’est désormais un acquis.
En Guadeloupe, le groupe de travail sur les moyens attribués aux établissements scolaires pour la prochaine rentrée s’est réuni ce vendredi 21 janvier au Rectorat.
L’occasion pour les syndicats de l’Education de constater que la grève nationale du 13 janvier avait permis de faire bouger les lignes, notamment sur le recrutement des listes complémentaires.
Dès la fin janvier
« Après de nombreuses années de blocage, la mobilisation des personnels a enfin contraint le ministère à entendre cette demande, précisent les syndicats. Ainsi, dans les académies bénéficiant de listes complémentaires, les recrutements vont pouvoir démarrer. »
Ce sont en tout 824 listes complémentaires qui vont être appelées sur plusieurs académies. Les contractuels ou alternants seront selon leur profil placés à 100 % dès la fin du mois de janvier soit à 50 %.
Vers la titularisation
Selon les syndicats, les détenteurs d’un Master MEEF (Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation) ou autre, ainsi que les lauréats dispensés de diplôme seront appelés dès la fin du mois à assurer un temps plein.
Les lauréats en 2e année de Master, alternants ou non, pourront accepter un temps plein en classe ou un mi-temps. S’ils acceptent un temps plein, ils seront à 50 % l’année prochaine pour terminer leur Master 2. Dans l’autre cas, ils termineront leur M2 de février à juin et seront placés à temps plein à partir de la rentrée 2022.
D’autres recrutements sont à prévoir, selon les syndicats
Dans tous les cas, l’ensemble des listes complémentaires recrutées en cette fin de mois seront titularisés au 1er septembre 2023.
« Les lauréats déjà titulaires d’un Master MEEF seront placés à 100% également à la rentrée 2022 », annonce le SNUipp-FSU.
« Si ces premiers recrutements de listes complémentaires vont réduire la tension liée au non-remplacement dans les départements concernés, ils ne seront bien évidemment pas suffisants pour faire face à cette crise sans précédent, constatent les syndicats. D’autres recrutements sont aussi nécessaires. »
