Education. La FSU Guadeloupe milite pour « un service public efficace »

La Fédération syndicale unitaire de Guadeloupe a conclu son 11e congrès statutaire, mardi 10 décembre, au domaine de Taonaba (Les Abymes).

Deux jours de rencontres, les 9 et 10 décembre, ont permis au syndicat FSU d’effectuer un bilan des actions menées au cours des trois dernières années et de dresser la ligne conductrice des travaux à mener pour les trois prochaines années. Les discussions ont naturellement concerné l’actualité des enseignants après leur mouvement de grève du 5 décembre.

Entre l’amélioration des conditions de travail des enseignants des établissements primaires et secondaires, le refus de l’adoption de la mesure qui prévoit trois jours de carence pour les enseignants malades, la suppression des postes d’enseignants dans les établissements scolaires et la nécessité d’augmenter les salaires des enseignants, plusieurs thématiques clés ont été abordées au cours des deux jours de congrès aux Abymes.

« L’école doit favoriser la réussite des élèves. »

« Sur un territoire comme la Guadeloupe avec un fort taux de pauvreté, il faut un service public efficace, affirme Eddy Ségur secrétaire général de la FSU Guadeloupe. L’école doit répondre aux besoins des élèves pour favoriser leur réussite, et leur permettre de disposer de services de restauration de bonne qualité. Nous avons aussi besoin d’équipements sportifs de qualité, d’établissements scolaires aux normes qui présentent des conditions de travail acceptables. Surtout nous avons besoin d’un personnel bien formé, valorisé, payé correctement. »

Un travail de proximité

Le congrès qui a lieu tous les trois ans a tiré « un bilan positif » des actions menées par la FSU Guadeloupe qui a su « gagner la confiance des professionnels. Les dernières élections professionnelles indiquent que nous sommes majoritaires dans pratiquement tous les corps de métier. Les professionnels reconnaissent le travail de la FSU, nous allons continuer ce travail de proximité avec eux afin qu’ils soient formés, informés ».

Sur cette base, la FSU prévoit de continuer ses travaux pour défendre les intérêts des travailleurs publics sur tous les fronts. Après le mouvement de grève du 5 décembre, d’autres actions devraient voir le jour prochainement. « La FSU va se mobiliser, non seulement pour les revalorisations salariales, mais aussi contre les fermetures de postes. Nous savons avec le contexte guadeloupéen que nous allons payer le prix cher. Il est hors de question que l’on continue de fermer des postes en Guadeloupe », conclut Eddy Ségur.

Tirolien Tafari

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