Le 7 novembre, les skippers engagés pour la 15e édition de la Transat Jacques Vabre quitteront Le Havre et mettront le cap sur la Martinique. Une première dans l’histoire de la course. Ce samedi, Edouard Philippe, ancien premier ministre et maire du Havre a inauguré le village de la Transat Jacques Vabre.
Tous les bateaux sont désormais amarrés dans les bassins de la ville du Havre. Le village de la 15e édition de la Transat Jacques Vabre, ouvert vendredi 29 octobre, a été inauguré officiellement ce samedi en présence notamment d’Edouard Philippe, maire du Havre, de Marie-Agnès Poussier-Winsback, vice-présidente de la région Normandie et de Juan Amat, président de l’association Transat Jacques Vabre et président de JDE Europe, et d’un public enthousiaste toujours au rendez-vous.
« Dans l’ADN du Havre »
Depuis bientôt 30 ans, la ville du Havre et le groupe JDE ont créé un duo solide pour organiser de la meilleure manière possible la Transat Jacques Vabre et faire en sorte que la fête soit toujours réussie. « La Transat vit bien et s’inscrit dans la durée, elle est désormais dans l’ADN du Havre, a déclaré Edouard Philippe. C’est exceptionnel de perdurer ce partenariat privé/public. Nous avons toujours travaillé en bonne intelligence et surtout, en se faisant confiance. C’est une grande fierté pour nos deux entités que de mettre en place un événement d’une telle ampleur aussi régulièrement. »
Cap sur une nouvelle destination
Pour la première fois de l’histoire de la Transat Jacques Vabre, la ligne d’arrivée outre-Atlantique sera située à Fort-de-France, en Martinique. Aussi, cette Route du Café 2021 retracera les routes originelles initiées en 1721 par Gabriel de Clieu, parti vers les Antilles avec trois plants de café confiés par Louis XIV. Une histoire qui fait sens pour le groupe JDE. « Nous importons du café depuis le continent américain depuis maintenant 40 ans, expliquait Juan Amat, président de l’association Transat Jacques Vabre et président de JDE Europe. C’est une grande fierté de faire vivre cette histoire en créant une course 100 % française, mais aussi en créant un café 100 % français grâce à la réimplantation de cultures cafetières sur le territoire martiniquais. »
