Edition. Un cinéma décolonial : l’analyse inédite de Guillaume Robillard

Riche en illustrations, Un cinéma décolonial : les personnages du cinéma antillais, de Guillaume Robillard, s’adresse particulièrement aux « curieux des cinémas caribéens, insulaires, d’Outre-mer », pour « donner vie » à ce cinéma très peu connu.

Publié aux Presses universitaires des Antilles (collection Arts et esthétique), Un cinéma décolonial : les personnages du cinéma antillais est lepremier livre portant surl’intégralité du cinéma des Antilles françaises(Guadeloupe, Martinique).

L’ouvrage est le fruit de l’analyse de l’intégralitédes longs-métrages de fiction faits par des réalisateurs antillais, ou d’origine antillaise (toutes origines confondues), afin d’y analyser un possible « regard de l’intérieur » qui créerait une représentation de la Guadeloupe et de la Martinique, et par extension de la Caraïbe, que ce soit au niveau thématique, narratif, dramatique, esthétique…

Un cinéma décolonial : les personnages du cinéma antillais se concentre sur la mise en scène de personnages caractéristiques de ce cinéma qui le distingue à l’intérieur de la production française mais également d’autres cinémas caribéens comme de cinémas africains ou du cinéma noir-américain.

Des personnages caractéristiques

Qu’est-ce que le cinéma antillais – Guadeloupe, Martinique ? Cet ouvrage présente une analyse de l’intégralité des longs-métrages de fiction faits par des réalisateurs antillais, ou venant des Antilles dont ils gardent une mémoire, afin d’y interroger un possible « regard de l’intérieur ».

Guillaume Robillard.

Dans un premier temps, il se concentre sur les films dont les intrigues se déroulent majoritairement en Guadeloupe ou en Martinique, à savoir le cinéma « antillais-péyi ». En particulier, le livre se concentre sur la combinaison des personnages caractéristiques de ce cinéma qui le distingue à l’intérieur de la production française et vis-à-vis de cinématographies à l’international : le conteur créole, le Nègre marron, le « gadèdzafè-kenbwazè » (médium-sorcier) et le rôle central des femmes.

Puis, il interroge les liens entre le cinéma « antillais-péyi », d’un côté, et les films de réalisateurs antillais, ou d’origine antillaise, se déroulant en d’autres parties du monde : le cinéma « antillais-lòtbòdlo » (France hexagonale) et le cinéma « antillo-tout-bò » (continent africain, États-Unis…), comme échos du cinéma « antillais-péyi ».

Disponible en Guadeloupe, en Martinique, dans l’Hexagone et sur les plates-formes, Un cinéma décolonial : les personnages du cinéma antillais, l’ouvrage sera présenté le 20 février au Forum des Images (Forum des Halles), à Paris.

Pour en savoir plus : https://www.forumdesimages.fr/rencontre-avec-guillaume-robillard – https://presses.univ-antilles.fr/collections/arts-et-esthetique/cinema-decolonial.

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