Edition. Stéphanie Mélyon-Reinette interroge la mémoire

Autour de son nouveau livre, Memorializing and Decolonizing Practices in The Francophone Caribbean and Other Spaces, Stéphanie Mélyon-Reinette, sociologue et chercheuse, ouvre le débat.

L’échange promet d’être passionné et passionnant, ce jeudi 22 juillet, au Kafé littéraire de l’Arawak Beach Resort (Le Gosier). Publié par Cambridge Scholars Publishing (Royaume-Uni), le nouveau livre de Stéphanie Mélyon-Reinette, Memorializing and Decolonizing Practices in The Francophone Caribbean and Other Spaces (Pratiques mémorielles décoloniales dans la Caraïbe et d’autres espaces francophones) propose regards croisés autour de la mémoire, de la trace, de l’empreinte. Des thèmes qui font écho à notre histoire collective et individuelle.

En attendant une version française de l’ouvrage édité il y a trois mois, l’échange de ce jeudi 22 juillet se déroulera en français dans le cadre du Kafé littéraire de l’Arawak Beach Resort (Le Gosier). Quelques-uns des contributeurs seront présents : Luc Saint-Eloy, Minia Biabiany, Chantaléa Commin, Pierre et Luc Reinette, Daniel Dabriou, Geordy Zodidat Alexis.

Plasticiens, réalisateurs, chorégraphes, militants… témoignent

Suite à son intervention à l’Assemblée nationale (Paris), en 2019, dans le cadre du festival Cris de femmes, Stéphanie Mélyon-Reinette, organisatrice du festival en Guadeloupe, a été sollicitée par l’éditeur britannique. « Cette année-là, la thématique c’était l’empreinte, les traumatismes, les cicatrices, l’héritage, l’éducation, la colonisation… Tout ce qui peut être une empreinte sur nos corps, nos habitudes, raconte Stéphanie Mélyon-Reinette. Autour du thème, Empreinte, n’être/naître que subversif, on a pu aborder la question des couples homosexuels, des transgenres, des identités… ».

Pour son livre, Memorializing and Decolonizing Practices in The Francophone Caribbean and Other Spaces, Stéphanie Mélyon-Reinette a sollicité plusieurs plasticiens, réalisateurs, chorégraphes, militants…, mais aussi l’auteure, Jessica Oublié qui parle du Bumidom.

L’empreinte dans les parcours de vie

« C’est intéressant de voir comment chaque artiste parle des empreintes diverses qui le constituent, qu’elles soient africaines ou européennes, qu’il s’agisse d’empreinte familiale, dans le travail… Pierre et Luc Reinette questionnent l’empreinte française à travers des textes de Sonny Rupaire et de Frantz Fanon ». A la lueur de leur propre expérience en tant que Guadeloupéens, militants, anciens fonctionnaires, Luc et Pierre Reinette échangent sur le positionnement des militants de la première heure. « Pour moi, c’est aussi un travail d’archive mémoriel familial », commente Stéphanie Mélyon-Reinette.

Dans sa dernière séquence, Memorializing and Decolonizing Practices in The Francophone Caribbean and Other Spaces aborde la notion d’empreinte à travers l’archive, des films en argentique, à l’heure où le numérique exerce sa toute-puissance. Memorializing and Decolonizing Practices in The Francophone Caribbean and Other Spaces est disponible en commande sur le site de l’éditeur (Cambridge Scholars Publishing) et des librairies en ligne. Et, pour ceux qui assisteront au Kafé littéraire de l’Arawak Beach Resort, l’ouvrage sera disponible sur place.

Cécilia Larney

Au Gosier, Arawak Beach Resort. Jeudi 22 juillet, à 18 h 30.

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