Le 20 janvier 2003, Edith Lefel s’éteignait à l’âge de 39 ans. Documentaire d’Eric Basset, Edith Lefel, une vie déroule le fil de la carrière de la chanteuse disparue brutalement.
Vingt ans après sa mort, retour sur le parcours de la chanteuse Edith Lefel, l’une des plus grandes voix de la musique créole.
Influencée par son frère, le musicien Laurent Lefel, la jeune Edith Lefel fait des rencontres déterminantes. Jean-Michel Cabrimol, leader de La Mafia Formation, un groupe antillais mêlant compas et jazz, l’entraîne pour une tournée aux Antilles. Elle croise sur son chemin le chanteur Jean-Luc Alger, du groupe Lazair, pour lequel elle interprète Ich Manman. Et, surtout, tombe amoureuse de l’arrangeur et producteur Ronald Rubinel, qui deviendra le père de ses jumeaux, Chris et Mathieu.
Au Zénith de Paris avec Malavoi
En 1987, la chanteuse est invitée sur la scène du Zénith de Paris par le groupe martiniquais Malavoi, où elle remplace Marijosé Alie. Elle devient aussi la choriste de Philippe Lavil. Son album, La Klé, publié en 1988, lui ouvre les portes du succès.
Retour sur la carrière de la chanteuse, disparue en 2003 à l’âge de 39 ans. Elle repose aujourd’hui au cimetière du Père-Lachaise, non loin de son modèle, Édith Piaf, dont elle aimait reprendre certains titres comme La foule, sur un air de salsa.
Édith Lefel était une « artiste du monde » qui savait s’inspirer de toutes les diversités culturelles qui font les Antilles, à l’image de son dernier opus, Si seulement, alliance de zouk mâtiné de biguine, de mazurka et de gospel. Un documentaire d’Eric Basset.
- Vendredi 20 janvier, à 21 heures, sur Guadeloupe la 1e et sur Martinique la 1e
- Vendredi 20 janvier, à 21 h 25, sur Guyane la 1e, précédé ,à 20 h 05, de la diffusion du concert d’Edith Lefel, en 1996, avec le groupe Malavoi