Rares sont les navires qui font du fret entre les Antilles françaises et la Caraïbe. Quelques navires des îles voisines anglophones font la navette ponctuelle. Rien de régulier, donc.
La Martinique a toujours entretenu, à l’instar de la Guadeloupe avec la Dominique, des liens commerciaux avec Sainte-Lucie.
En Guadeloupe, l’Express des Iles, sur le trajet vers la Martinique, fait escale à Roseau, en Dominique. Passagers et fret sont déposés.
La Martinique dispose, depuis cette semaine, d’un nouveau bateau de petit fret qui a été inauguré lundi 31 mai à la marina du Marin.
Une capacité de 10 tonnes et de 30 m3, une chambre froide de 3,6 m3 lui permettent l’emporte de vrac, de sec et de congelé. Une vitesse de croisière de 20 nœuds lui permet de relier Sainte-Lucie à la Martinique en 1 h 30. Ce qui est remarquable.
Le Capo Rosso ne va pas tarder à être indispensable dans les échanges inter-îles.
Son capitaine-propriétaire est Patrice Amanou, président de la société Fret Express Caraïbe. Son ambition est de desservir les différentes îles des petites Antilles, transport à la demande.
Il assurera néanmoins des lignes à fréquence régulière avec Sainte-Lucie puisque l’essentiel du marché est entre Martinique et Sainte-Lucie:
Pourquoi est-ce intéressant pour Sainte-Lucie d’accueillir régulièrement le Capo Rosso ? Parce que l’essentiel des vivres vient de Grande-Bretagne ou des Etats-Unis, et que ces denrées sont chères.
Moins chères si elles sont importées de la Martinique où les grossistes abondent qui, desservant déjà les nombreuses grandes surfaces de l’île peuvent offrir des quantités à des prix concurrentiels.
