Vendredi 11 février, le président de la CCI IG, Patrick Vial-Collet, a reçu le préfet de Région Guadeloupe, Alexandre Rochatte, et des représentants du secteur touristique pour une réunion de travail.
Le bilan est lourd. Depuis le 16 mars 2020, le secteur touristique — hôtels, gites, restaurants, loueurs de voitures, sites touristiques, etc. — n’ont pas réellement travaillé. Entre couvre-feu, restrictions sanitaires, confinement, restrictions à l’entrée sur le territoire, les entreprises du tourisme ont été parmi les plus touchées par la pandémie mondiale.
De manière induite, ce sont aussi les secteurs de l’agriculture et de la pêche qui sont touchés puisque fruits et légumes frais, œufs, viandes diverses, poissons sont généralement réservés pour les restaurants de la place.
Une saison brutalement interrompue, deux saisons blanches, les temps sont durs. Et ce n’est pas la petite envolée de décembre — une fenêtre de quinze jours — qui va faire le chiffre.
Pas de restaurants ouverts, pas de besoin en produits frais…
Cette rencontre avait pour objectif de faire un point sur les dégâts et de définir un meilleur accompagnement du secteur durant cette crise sanitaire.
En ce moment, le gouvernement fait une série de gestes pour le secteur économique du Tourisme. En mettant en place un comité dédié à la relance de l’activité touristique Outre-mer, en réalisant une campagne de promotion de la cuisine de Outre-mer, tandis que l’association des collectivités et communes d’Outre-mer fait des propositions pour qu’Etat et collectivités travaillent ensemble pour relancer un tourisme durable Outre-mer.
Cette réunion de travail a été l’occasion pour le président Vial-Collet et les autres intervenants de dire au préfet leur détresse, les risques de fermetures pour certains établissements (et non des moindres) et de mise au chômage de nombreux salariés.
Mais aussi pour le préfet de rappeler le plan de relance gouvernemental un milliard d’euros pour la Guadeloupe — qui a et continue de déverser sur les entreprises à jour de leurs cotisations fiscales et sociales qui ont déposé un dossier circonstancié, les fonds réservés à soutenir l’économie, dont le tourisme sous toutes ses formes.