Economie. Région et Département unis pour l’autonomie alimentaire

Le pavillon de la Guadeloupe au Salon International de l’Agriculture de Paris a été inauguré par les deux présidents de Région et du Département ainsi que le président de la Chambre d’agriculture, mercredi des cendres. 

Beaucoup de monde autour de ce pavillon qui présente une vingtaine d’activités d’agro-transformation jusqu’à la fin de la semaine. 

Pavillon qui a reçu, dès son ouverture, Jean Castex, Premier ministre, qui s’est attardé longuement, Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer qui s’est entretenu avec les présidents de Région et du Département, tout comme julien Denormandie, ministre de l’Agriculture. Jean Castex a dit qu’avec son gouvernement, il suit les dossiers de la Guadeloupe.

De quoi a-t-on parlé ? De l’autonomie alimentaire, pour laquelle il faut des terres, des hommes formés, des filières d’agro-transformation, des filières de mise sur le marché, et pourquoi pas, plus tard d’exportation…

L’idée est dans les têtes. La volonté d’aller de l’avant est là.

Ils ont dit

Guy Losbar, président du Conseil départemental : « Pour avoir l’autonomie alimentaire, il est important que nous puissions constituer des filières. »

« Cela fait 2 ans qu’il n’y avait pas eu ce salon. Nous soutenons l’agriculture comme nous le faisons pour la pêche. Il est très important que l’ensemble des acteurs de cette profession puisse se rassembler de manière à ce que nous puissions atteindre dans les années à venir notre objectif, l’autonomie alimentaire. Mais, pour avoir l’autonomie alimentaire, il est important que nous puissions constituer des filières, pour la production, l’agro-transformation, la distribution. Le Département, avec plus de 3 000 hectares de foncier, peut contribuer à la mise à disposition des terrains pour la production. »

Blaise Mornal, président de la Commission Agriculture du Département : « Dégager toute cette terre en friche et la mettre à la disposition des jeunes agriculteurs. »

« L’important pour les agriculteurs c’est qu’ils puissent avoir de l’eau parce qu’on ne peut pas cultiver sans eau et il nous tient à cœur de renforcer cette mise à disposition de l’eau avec la mise en service du barrage de Moreau, puis d’améliorer cette distribution de l’eau et ainsi de favoriser l’extension des cultures sur le territoire de la Guadeloupe. Nous avons aussi dernièrement, signé des baux avec des jeunes agriculteurs, mais aussi d’autres agriculteurs qui voulaient s’installer. Nous allons continuer, tout au long de cette mandature, à être à l’écoute pour dégager toute cette terre en friche et la mettre à la disposition des jeunes agriculteurs. »

Ary Chalus, président du Conseil régional : « Nous travaillons, mais dans la main, pour faire avancer plus vite tous les dossiers de la Guadeloupe. »

« Avant la pandémie, nous étions, en Guadeloupe, la seule Région de France à avoir une croissance de 4% et moins 6% de chômage. Nous faisons du travail, mais on n’en parle pas assez. Alors je le dis : nous mettons les moyens aujourd’hui avec le Département. Nous travaillons, mais dans la main, pour faire avancer plus vite tous les dossiers de la Guadeloupe, ceci quel que soit le dossier : économique, social, éducatif. »

Le président Ary Chalus a mis en avant les productions qui doivent tout naturellement trouver leur place sur le marché national : « Aujourd’hui, nous avons déjà le rhum qui fait son chemin, la vanille. Nous avons beaucoup de jeunes guadeloupéens qui ont des entreprises ici, notamment des restaurants qui marchent très bien et emploient des jeunes. Ce qui est important pour nous maintenant, c’est d’exporter, en plus du sucre et de la banane, des melons, des ananas, des ignames, des patates douces. Nous avons beaucoup de choses que nous pouvons exporter, il nous faut trouver maintenant les entreprises ici pour écouler notre production. »

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