La Cour des comptes s’est intéressée à la gestion de l’aéroport Guadeloupe Port Caraïbes. La Cour des comptes, comme elle le fait rarement, a loué la gestion et la gouvernance de l’établissement.
L’aéroport de Guadeloupe a été transformé en société anonyme il y a plus de cinq ans, sous le nom de « société aéroportuaire Guadeloupe Pôle Caraïbes » (SAGPC).
Elle est dotée d’une gouvernance opérationnelle et bien structurée. Le déploiement d’une stratégie ambitieuse doit désormais s’intégrer dans une politique territoriale cohérente, qui dépend en premier lieu de la région et des autres collectivités locales.
Bien que positionnée dans un environnement très compétitif et dépendant des aléas du transport aérien, la SAGPC est parvenue à développer son trafic et à intégrer l’attrait des compagnies low cost à sa politique. Elle reste toutefois confrontée à plusieurs défis, dont ceux concernant la sécurité et les questions environnementales.
L’aéroport présentait avant la crise sanitaire une situation financière favorable et une gestion interne dans l’ensemble rigoureuse, malgré des améliorations possibles dans la gestion de ses ressources humaines.
La pandémie de Covid-19 remet toutefois en question le plan d’affaires et le programme d’investissement de la SAGPC à un moment clé de son développement. La Cour formule au total cinq recommandations.