Président de l’Assemblée parlementaire Union européenne – Afrique, le député Max Orville a participé à des réunions de travail avec les parlementaires des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) et les députés européens, à Luanda (Angola).
Après la signature de l’Accord de Samoa, nouvel accord de coopération, avec les pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique), plus de 300 parlementaires étaient réunis en Angola pour l’Assemblée parlementaire paritaire entre les pays ACP et l’Union européenne. Max Orville, élu président en janvier de l’Assemblée parlementaire Union européenne-Afrique, a co-présidé avec son homologue africain, David Houinsa, député du Bénin, la réunion constitutive dédiée à cette zone géographique.
Ensemble, ils ont fixé une feuille de route pour renforcer les partenariats entre l’Union européenne et l’Union africaine. Max Orville a notamment affirmé la nécessité « d’améliorer le dialogue en convoquant une nouvelle réunion de travail dès avril pour formuler des propositions permettant d’optimiser la coopération énergétique, de soutenir les politiques éducatives africaines et d’étudier les solutions pour mieux maitriser les flux migratoires vers l’Union européenne et ses régions ultrapériphériques : Mayotte, les Canaries… ».
Président du Forum des femmes, Max Orville a échangé avec les parlementaires africains sur la persistance de nombreuses inégalités fondées sur le genre en Afrique. Il a demandé à ce que des mesures plus efficaces soient mises en place pour que les femmes soient mieux représentées aux postes à responsabilité. Il a en outre réitéré le soutien de l’Union européenne en matière d’accès à l’éducation, en particulier pour les petites filles.
« Il y a une volonté très forte de partenariat de la part des Africains avec l’Union européenne. Nous avons la responsabilité de répondre à cette demande et c’est ce que nous faisons en nous réunissant plus fréquemment, a indiqué Max Orville, président de l’Assemblée Union européenne-Afrique. Je m’emploie à rendre ces coopérations plus efficaces, en ciblant des thématiques de travail concrètes comme la déforestation, l’éducation, l’énergie ou les mouvements migratoires. »