La Fédération des très petites entreprises, l’UDE-Medef, la Chambre des métiers et d’artisanat, la Chambre de Commerce et d’Industrie des Iles de Guadeloupe… étaient présentes à la rencontre avec Jean-François Carenco, ministre délégué aux Outre-mer.
Ministre délégué aux Outre-mer, Jean-François Carenco a consacré sa première matinée en Guadeloupe à un échange avec Guy Losbar, président du Conseil départemental, au Gosier, puis à une rencontre avec les chefs d’entreprise de Guadeloupe, ce jeudi 21 juillet, à la sous-préfecture de Pointe-à-Pitre. La Fédération des très petites entreprises, l’UDE-Medef, la Chambre des métiers et d’artisanat, la Chambre de Commerce et d’Industrie des Iles de Guadeloupe… étaient représentées.
« Travailler ensemble pour développer le territoire. »
Alan Nagam, président de la FTPE Guadeloupe
A la sortie, les qualités d’écoute de Jean-François Carenco et sa connaissance des dossiers faisaient l’unanimité.
« Nous avons parlé des projets que nous portons et des réalités de la Guadeloupe, de l’évolution économique pour une dynamisation du territoire, a indiqué Alan Nagam, président de la Fédération des très petites entreprises. Je crois, qu’aujourd’hui, nous avons un ministre qui semble vouloir construire. C’est ce que nous voulons. J’espère que nous travaillerons ensemble pour développer le territoire. A partir d’aujourd’hui, nous prendrons les rendez-vous nécessaires pour qu’en septembre on discute sur les projets à venir. »
Essence, vie chère, dialogue social…
« Nous avons défini ensemble un calendrier pour régler très vite les problèmes immédiats de la Guadeloupe : la vie chère, le prix de l’essence… et, naturellement, il s’agira de mettre en place aussi bien avec le monde économique qu’avec le monde syndical une vraie communication », a commenté Bruno Blandin, président de l’UDE-Medef.
La Chambre des métiers à l’œuvre pour la formation
« Nous avons trouvé un ministre très attentif, souligne Simon Vainqueur, président de la Chambre des métiers et de l’artisanat de Guadeloupe. Nous avons échangé notamment sur le panier de la ménagère qui n’a pas cessé d’augmenter. Il est convenu qu’il agisse rapidement pour que la hausse des prix soit réglementée pour qu’elle n’atteigne pas trop les chefs d’entreprise. Et, il a aussi été question de formation. Il y a beaucoup à dire et tout est à refaire. La Chambre de métiers est à l’œuvre pour revoir la situation, et notamment le coût unitaire de la formation qui est pris en charge par les Opco, les opérateurs de compétences, qui ne correspond pas véritablement au coût pratiqué en Guadeloupe. »