Kévin Durand, responsable du service Études & Établissements de crédit : « Il y a eu le choc de 2020, avec le confinement nationale, les confinements et mesures de restriction diverses qui ont occasionné un recul de 4,9%, ce qui est moins qu’en France continentale. Pourquoi ? En fait, en Guadeloupe, le virus a moins circulé et il est arrivé plus tard. Et même avec des mesures de confinement strict, comme le secteur public est très fort en Guadeloupe, les revenus des fonctionnaires n’ont pas baissé. Ils ont fait des achats comme d’habitude, ont alimenté les caisses des entreprises. »
La résilience des entreprises est aussi un facteur important dans l’analyse.
« Les entreprises ont fait preuve de résilience. Leur cotation ne s’est pas dégradée puisqu’elles ont bénéficié de PGE (Prêts garantis par l’Etat) et du chômage partiel. Elle ont donc pu tenir le choc. »
Le deuxième trimestre 2021, la Guadeloupe est revenue au niveau d’avant la crise sanitaire, Kévin Durand. « Une fois le choc sanitaire passé, l’économie est repartie. Rien à voir avec 2009 où il avait fallu du temps our relancer la machine. »
« On retrouve un rythme
Kévin Durand, responsable du service Études & Établissements de crédit
d’avant la crise. »
Pour ce qui est des comptes à vue des ménages et des entreprises qui n’a pas ressenti outre mesure le choc de la crise : « Le secteur bancaire est resté actif et toujours présent. Les crédits à l’habitat, par exemple, ont poursuivi leur dynamisme. On retrouve un rythme d’avant la crise. »
Il argumente pour ce qui est des ménages : « En 2020, l’épargne des ménages, avec les commerces fermés, les activités réduites, a augmenté : on ne pouvait pas consommer, donc dépenser… »
Pour les entreprises, on a pratiqué « l’épargne de précaution. De plus les fonds des PGE ont été conservés comme provision… »
Le troisième trimestre de 2021 est moins rose : « Il y a une dégradation attendue. Néanmoins, il y a une résilience de l’économie et des ménages. On a vu que l’économie est résistance malgré tout. Les fondamentaux sont plutôt bons. »
La conjoncture du deuxième trimestre :
