Economie. La conjoncture en Guadeloupe marquée par un redressement fragile

Fin mars 2022, l’indicateur du climat des affaires (l’ICA) se redresse très nettement, à 104,2 points (+15,5 points sur trois mois). La baisse d’activité anticipée pour le 1er trimestre 2022 et exprimée lors de l’enquête du 4e trimestre 2021 ne s’étant pas traduite dans les faits, les chefs d’entreprises manifestent ainsi un regain d’optimisme. L’activité, bien que toujours dégradée par rapport à l’avant-crise sanitaire, s’est redressée et les professionnels interrogés envisagent même d’accroitre leurs investissements en 2022, après un certain attentisme en 2021. Pour autant, de nouvelles incertitudes sont apparues telles que les conséquences du conflit qui s’est ouvert en Ukraine fin février 2022 ou encore l’accélération de l’inflation et des phénomènes de pénurie.

Fin mars 2022, l’indicateur du climat des affaires (l’ICA) se redresse très nettement, à 104,2 points (+15,5 points sur trois mois). La baisse d’activité anticipée pour le 1 er trimestre 2022 et exprimée lors de l’enquête du 4 e trimestre 2021 ne s’étant pas traduite dans les faits, les chefs d’entreprises manifestent ainsi un regain d’optimisme. L’activité, bien que toujours dégradée par rapport à l’avant-crise sanitaire, s’est redressée et les professionnels interrogés envisagent même d’accroitre leurs investissements en 2022, après un certain attentisme en 2021. Pour autant, de nouvelles incertitudes sont apparues telles que les conséquences du conflit qui s’est ouvert en Ukraine fin février 2022 ou encore l’accélération de l’inflation et des phénomènes de pénurie.

Au 1er trimestre 2022, l’ensemble des indicateurs économiques de la Guadeloupe s’améliorent, après la baisse d’activité du dernier trimestre liée aux conflits sociaux. Pour autant, la situation économique reste fragile. La hausse des prix due au renchérissement des coûts d’approvisionnement et des prix des matières premières s’accentue avec le conflit russo-ukrainien démarré fin février.

L’indice des prix à la consommation (IPC) progresse de +1,3 % entre novembre 2021 et mars 2022 (+3,8 % en glissement annuel). Dans ce contexte pourtant anxiogène, la consommation des ménages et les dépenses d’investissement des entreprises augmentent sur trois mois. Les importations de biens de consommation non durables progressent de +4,4 % (CVS) et celles de biens d’investissement et de biens intermédiaires s’accroissent respectivement de +19,0 % et +5,2 % (CVS), sur le trimestre.

En parallèle, le marché de l’emploi conserve une bonne dynamique : les demandeurs d’emploi en fin de mois de catégorie A (DEFMA) reculent de -1,9 %, tandis que le nombre moyen d’offres d’emploi par mois augmente de +15,5 % (CVS).

Après une année 2021 marquée par la crise de COVID-19 et les conflits de fin d’année, les indicateurs des entreprises sont ainsi mieux orientés. Les évolutions sont cependant très différentes d’un secteur à l’autre. Le secteur du tourisme enregistre une activité plus élevée qu’au 4e trimestre, même si elle demeure en deçà des niveaux prévalant avant la pandémie.

Les professionnels du secteur des industries agroalimentaires (IAA) font également état d’une amélioration de leur activité. Le bilan est plus mitigé dans les autres secteurs, en particulier le BTP et l’industrie (hors IAA) qui subissent de fortes hausses de prix et des difficultés d’approvisionnement (en termes de délais et de régularité), voire des pénuries.

Globalement, les chefs d’entreprises s’attendent à un impact relativement modéré de la guerre en Ukraine, même si le conflit devrait accentuer les tensions sur les prix et l’approvisionnement. Cependant, si la majorité des entreprises subissent cette inflation, seule la moitié d’entre elles la répercute totalement dans ses tarifs.

Source IEDOM

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