L’aéroport international Guadeloupe Pôle Caraïbes se tourne résolument vers l’avenir. Un objectif auquel s’attachent Alain Bièvre, président du directoire de la SAGPC et son équipe.
Malgré une activité nettement ralentie depuis la pandémie de 2020, l’aéroport Guadeloupe Pôle Caraïbes, premier d’Outre-mer en nombre de passagers, a enregistré quelques signaux qui laissent entrevoir des lendemains meilleurs, dès que la situation sanitaire le permettra.
« Entre chaque vague épidémique, le trafic repart quasi-instantanément, confirme Alain Bièvre, président du directoire de SAGPC. Certains jours et certains mois, notamment en juillet 2021, nous avons fait mieux qu’en juillet 2019, qui reste notre année de référence. La demande est là, l’envie de voyager est là. »
De nouvelles dessertes
Autre signe encourageant : la prochaine Route du Rhum, en novembre, un événement porteur pour la destination Guadeloupe.
Parallèlement, ces derniers mois, Guadeloupe Pôle Caraïbes a vu le retour de certaines compagnies (Air Belgium, Air Canada, American Airlines…), l’ouverture de nouvelles dessertes vers Lyon, Bordeaux (avec Corsair), Saint-Domingue avec Sky High, la reprise des vols vers les Etats-Unis et le Canada (avec Air France, JetBlue)…
Guadeloupe Pôle Caraïbes espère le retour des croisiéristes en fin d’année, la réouverture progressive des rotations vers la Caraïbe, notamment Port-au-Prince… « Nous attendons une reprise d’activité tout en préservant la santé et la sécurité de nos personnels et des Guadeloupéens », précise Alain Bièvre.
En 2022, Guadeloupe Pôle Caraïbes entend retrouver 65 % de son trafic de 2019, année de référence. L’aéroport avait franchi la barre des 2 millions de passagers (2 488 782, précisément), contre 1 279 263 passagers en 2021, ce qui reste mieux qu’en 2020…
Cécilia Larney
Le trafic avec l’Hexagone toujours en pointe
Le trafic de passagers avec l’Hexagone arrive en tête (888 204 personnes). Suivent les lignes régionales (Martinique-Guyane), les Iles du Nord, les Etats-Unis et l’Amérique du Nord. Le reste de la Caraïbe et l’Europe (porté par l’activité de la croisière à l’arrêt depuis deux ans), ferment la marche.