Les tenanciers de bars, les restaurateurs, les hôteliers ont sensibilisé le gouvernement, et singulièrement le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le maire, sur les difficultés supplémentaires pour leurs activités en période de sixième vague Covid liées aux nouvelles restrictions pour endiguer la progression de la pandémie avec l’apparition du variant Omicron sur le territoire national et dans les Outre-mer.
Pour ces dernières destinations touristiques, elles reçoivent de plein fouet et en début de saison (décembre à avril) ces annonces qui impactent, pour la troisième année consécutive, leurs activités.
Avec une baisse de fréquentation de leurs établissement de 73%, c’est, comme l’ont soulignées professionnels, la mort à court ou moyen terme des structures du tourisme.
Des mesures de contre-feu pourraient être annoncées très rapidement à l’échelon national, sans que l’on sache encore si une adaptation spécifique serait réservée aux Outre-mer.
L’UMIH, le GNI, le GNC, le SNRTC* ont réitéré, auprès du ministre de l’Économie et des Finances, leur demande spécifiques.
Quelles sont-elles ?
. La réinstauration du chômage partiel et de l’exonération des charges pour le secteur HCR (Hôtels, Cafés, Restaurants), sans condition,
. la révision du pourcentage pour accéder au dispositif « coûts fixes », afin que le seuil d’indemnisation ne soit plus de 65%, ni même de 50%, mais de 30% de baisse du chiffre d’affaires.
La signature du décret sur le relèvement des plafonds des aides étatiques, pour être en conformité avec la décision européenne, serait imminente, et la France poursuit ses négociations avec l’Union européenne pour allonger le remboursement des PGE à 10 ans.
*UMIH Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie
GNI Groupement National des Indépendants Hôtellerie et Restauration
GNC Groupement National des Chaînes Hôtelières
SNRTC Syndicat National de la Restauration Thématique et Commerciale