Les autorités de l’aviation civile, et plus particulièrement la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC), ont pour rôle de contrôler la conformité des procédures d’entretien des aéronefs.
La DGAC a constaté qu’Air Antilles Express était laxiste sur l’entretien de sa flotte, sans doute pour des raisons d’économie dans cette période où les liaisons régionales ont été à plusieurs reprises interrompues ou réduites par arrêtés préfectoraux des préfets de Guadeloupe, de Martinique ou de Guyane.
Moins de rotations, moins de passagers (avec l’obligation d’un passe sanitaire ou d’un test PCR de moins de 72 heures) c’est moins de rentrées d’argent pour une compagnie fragilisée par 18 mois de conséquences de la pandémie à la Covid-19.
Les 11 avions ont du interrompre leurs rotations là où ils étaient au moment de la décision de la DGAC d’interdire les vols jusqu’à ce que les mises en conformité des avions aient été faites et dûment contrôlées.
La société est en train de procéder à cette mise en conformité rapidement pour pouvoir faire voler à nouveau ses avions.
En attendant plus de vol et des passagers sur le tarmac.
La compagnie a lancé une alerte pour ses clients :
