Économie. Accompagner les parcours professionnels des marins Outre-mer

Une stratégie d’accompagnement des parcours professionnels des marins sera définie d’ici la fin de l’année, avec plusieurs implantations territoriales dont une en Guadeloupe, et l’autre en Martinique.

Le sénateur de Guadeloupe Dominique Théophile a interpellé le Gouvernement sur le calendrier de mise en œuvre des mesures annoncées au Fontenoy du maritime et les retombées concrètes en termes d’emploi, de financement et de formation pouvant en être attendues des territoires d’outre-mer.

La ministre déléguée chargée de la Ville, Nadia Hai a indiqué en réponse qu’une stratégie d’accompagnement des parcours professionnels des marins sera définie d’ici la fin de l’année, avec plusieurs implantations territoriales dont une en Guadeloupe, en Martinique et à La Réunion et qu’un travail pourra être engagé avec les bassins de recrutement ultramarins.

Elle a de plus confirmé la validation par le président de la République de la simplification des critères d’éligibilité au suramortissement « vert » permettant aux navires des armateurs français d’opérer une flotte plus verte en s’engageant dans la décarbonation maritime. Enfin, elle a rappelé que l’aide à l’emploi maritime est applicable aux compagnies opérant des dessertes ultramarines et a précisé que 23,1 millions d’€ du plan de relance étaient consacrés au verdissement des ports maritimes des Outre-mer.

La FEDOM, au sein de sa commission Economie verte et bleue, a fait le 7 octobre le constat, partagé avec son partenaire Armateurs de France, que le Fontenoy avait certes initié une dynamique mais que les mesures annoncées méritaient d’être largement approfondies et amplifiées.

Si, par ailleurs, comme le souligne le sénateur Théophile, les déclinaisons ultramarines du Fontenoy sont attendues, force est de constater que le grand oublié de cet exercice est le pavillon de Wallis et Futuna que nous nous employons, aux côtés de Ponant, à promouvoir depuis plusieurs années.

Le positionner comme LE pavillon de la croisière semble pourtant légitime et nécessaire au titre de l’égalité de traitement des marins et hôteliers-marins sur le plan fiscal et social.  Il serait également très important en termes d’image et de retombées économiques pour le territoire. 

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