Ils étaient un peu plus d’une vingtaine de parents d’élèves à s’être mobilisés, ce vendredi 30 avril, à Grande-Ravine (Le Gosier) afin de faire entendre leur voix. Lassés de se retrouver face à des établissements fermés et inquiétés par la scolarité discontinue de leurs enfants.
Des écoles (maternelles et primaires) du Gosier étaient fermées, ce jeudi et aujourd’hui, vendredi 30 avril, au grand dam des parents et des élèves. Entre la situation sanitaire et les mouvements de grève des agents communaux, les enfants sont pénalisés dans leur apprentissage, irrégulier depuis un an. Encore ce vendredi, quatre écoles gardent portent closes, suite à des actes de vandalisme. Serrures engluées et huile de vidange déversée au niveau des portails, les écoles concernées sont :
- Germaine Lantin (Bourg)
- Saturnin Jasor (Bourg)
- Georges Marcel (Mangot)
- Maryse Pierre-Justin Borel (L’Houëzel)
Une situation qui ne peut plus durer selon Malika, mère d’un petit garçon scolarisé en moyenne section.
Toutefois, les parents d’élèves ont tenu à rappeler qu’ils n’étaient pas contre le mouvement de grève des agents communaux qui perturbe depuis plusieurs semaines la scolarité des enfants. En revanche, ils regrettent que ces derniers soient « pris en otage » et fortement pénalisés dans leur éducation, dans un contexte déjà difficile.
Les écoles fermées devraient rouvrir lundi 3 mai.
Elodie Soupama
Une mobilisation entendue par Cédric Cornet
Contacté par nos soins le maire du Gosier, Cédric Cornet affirme partager le sentiment des parents. « Je comprends tout à fait le désarroi des parents. Je suis moi-même embêté de cette situation qui m’attriste. J’ai été à la rencontre des grévistes ce matin et je leur ai dit clairement ce qu’il en était ». Lors de cette rencontre Cédric Cornet a manifesté une fois de plus sa volonté de négocier avec l’UTC-UGTG et d’arrêter de « parler de réunion d’information, mais de négociation de fin de conflit ». En ce sens, un courrier sera adressé à Nestorius Favel, secrétaire général de l’UTC-UGTG, afin d’envisager de réelles négociations.