Suite aux nouvelles perturbations sur le réseau de distribution d’eau potable sur le territoire, Christian Baptiste, maire de la Ville de Sainte-Anne communique. Il appelle de toute urgence les acteurs décisionnaires, président et vice-président du SIAEAG, présidents des EPCI concernés,
responsables syndicaux et le préfet à poursuivre les négociations et apporter des solutions pérennes à l’instar de la séance de travail avec l’Etat, le SIAEAG et l’UNSA qui s’est tenue ce matin à l’initiative de la Région et du Département.
« Attentif aux revendications des agents du SIAEAG qui attendent des réponses quant à la pérennisation des emplois du service public de l’eau et de l’assainissement, en tant que responsable politique et également résident de la commune de Sainte-Anne, je me dois, a-t-il dit, de faire écho à la population Saintannaise qui vit une situation insoutenable. »
Il poursuit en détaillant les souffrances : « Les habitants sont en colère face à la crise de la distribution de l’eau en Guadeloupe qui s’éternise. Encore aujourd’hui les écoles n’ont pas pu accueillir les élèves lors du dernier jour d’école, la crèche municipale n’a pas pu recevoir les enfants laissant les parents dans une situation délicate face à leurs employeurs. Egalement, la cuisine centrale n’a pas pu préparer les repas habituellement livrés aux personnes âgées et personnes vulnérables du territoire. Et c’est sans compter la souffrance engendrée aux acteurs économiques alors même que la saison touristique redémarre et que le couvre-feu est levé. La situation est grave. »
Le service minimum mis en place
Christian Baptiste, s’il reconnaît le droit de grève et la mobilisation syndicale, n’en affirme pas moins, se faisant l’écho de la population, que « les coupures d’eau chroniques et impromptues liées au mouvement social des agents du service public de l’eau ne sont pas acceptables. D’autant plus qu’aucun service minimum n’est mis en place. Rappelons qu’en
cette période, pour se protéger du coronavirus, les besoins en eau potable sont accrus et restent essentiels durant la pandémie. »
Entretemps, un service minimum a été mis en place.