« Une manipulation inadmissible, un déni de justice inacceptable ! », dénonce Alfred Marie-Jeanne, président du Conseil exécutif de la Collectivité Territoriale de la Martinique (CTM) dans un courrier au Président de la République, Emmanuel Macron. Il s’exprime sur la procédure judiciaire pour empoisonnement à la chlordécone.
Une copie de ce courrier a été adressée au préfet de la Martinique, Stanislas Cazelles et au président du Conseil régional de Guadeloupe, Ary Chalus.
Stupeur, mercredi quand les avocats de parties civiles dans le dossier de la chlordécone, en Martinique, ont été auditionnés par deux magistrats instructeurs du Tribunal de Paris. Ceux-ci leur ont clairement laissé entendre que, dans ce dossier qui a plus de quinze ans, certaines pièces ont disparu…
Avocats et parties
civiles prêts au combat
Même stupeur quand les mêmes magistrats ont entendu les avocats et les parties civiles en Guadeloupe, dont Me Harry Durimel, avocat emblématique dans ce dossier ouvert en 2006. Là, c’est un des magistrats qui laisse entendre que l’action, depuis 2006, est éteinte, qu’il aurait fallu déposer plainte en 1992 ou 1993…
Me Harry Durimel, au nom des parties concernées, a dit qu’il n’entendait pas en rester là : « N’allez pas penser que c’est la fin ! »
Si, en Guadeloupe, les élus n’ont pas bougé, en Martinique, sitôt informé, Alfred Marie-Jeanne a écrit au Chef de l’Etat.
Le courrier d’Alfred Marie-Jeanne :