Il s’agit d’une action autour des algues toxiques qui a été financée par le ministère néo-zélandais des Affaires étrangères et du commerce.
Plusieurs pays ont été impliqués dans cette mission qui avait l’objectif de trouver des débouchés pour la sargasse dans l’agriculture. Les essais biologiques se sont portés sur une transformation de l’algue en engrais liquide, qui a été utilisé dans certaines serres afin d’en étudier le résultat. Ces recherches ont notamment été effectuées à la Barbade, la Jamaïque et Trinidad-et-Tobago.
Les études ont démontré que les premiers résultats de cet engrais liquide sont positifs. Des essais devraient être fait sur le terrain dans les prochaines semaines avec l’apport de l’institut de recherche et de développement agricole des Caraïbes et des partenaires régionaux privés.
Cet engrais pourrait être un enjeu économique majeur, car le prix des engrais a connu une forte augmentation depuis la pandémie de coronavirus. Ainsi le développement d’un engrais régional pourrait devenir un enjeu économique important pour la région caribéenne.
Pour Milton Haughton, directeur exécutif du secrétariat du mécanisme régional des pêches des Caraïbes, il est important de trouver une solution pour réduire les couts de l’agriculture et de réduire l’importance des importations dans la région.
Les recherches se porteront de manière minutieuse afin d’assurer l’efficacité du produit mais également ces propriétés et ses effets sur la terre. Les parties prenantes de la mission ont affirmé que d’autres recherches sont effectuées pour améliorer le processus de production de l’engrais.
Source : Dominica News Online
