« Le boa constrictor nebulosa est une espèce de serpent non venimeuse très répandue dans les massifs de l’île de la Dominique constitués de matériaux pyroclastiques dacitiques sableux dans lesquels il peut déposer ses œufs.
L’ouverture de pistes vers de futures zones d’extraction conduit parfois à rencontrer physiquement certains occupants des lieux, bien mentionnés dans les études d’impact environnementales. Cette rencontre qui peut apparaître à beaucoup comme insolite est pour nous des plus normales.
Pour limiter l’impact de l’activité extractive sur la faune existante, le phasage d’exploitation des mines et carrières prévoit généralement de limiter la superficie des zones « mises en chantier » simultanément pour faciliter la migration des espèces animales vers de nouveaux habitats proches. La restoration rapide des zones qui ne sont plus exploitées est aussi un impératif pour permettre la recolonisation des sites par les espèces animales originelles.
Dès le début de notre intervention sur le site de Pointe-Michel à la Dominique, nous avons choisi de nous associer au service d’Etat Forestry & Wild Life Division pour mener des campagnes de repérage et de comptage sur la faune et la flore terrestres. Compte tenu de l’importance de notre activité export réalisée à partir d’un appontement privé, nous avons également mobilisé Fisheries Division et une société de plongée locale pour mesurer l’impact de nos activités sur les écosystèmes marins.
La Dominique est connue comme l’île nature des Caraïbes, en raison notamment, de la végétation tropicale dense qui recouvre une grande partie de sa superficie. La prise en compte de cette réalité locale, que nous acceptons avec responsabilité et humilité, va nous conduire à accélérer la mise en place de mesures de compensation écologique pendant l’exploitation du gisement », témoigne Jean-Yves Bonnaire, président d’Obsidian Solutions SAS, installé en Dominique.