Un atelier réussi de quatre jours s’est déroulé du 19 au 22 août 2024, axé sur le renforcement des compétences des pêcheurs des communautés de Layou, Mahaut et Woodford Hill en Dominique.
L’atelier visait à doter les participants des connaissances nécessaires pour produire des produits de qualité alimentaire, améliorer les techniques de manipulation et de transformation des aliments et perfectionner leurs compétences en matière de collecte de données, de stratégie de marque et de marketing. Cette initiative faisait partie du plus grand projet BioSPACE, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par l’Organisation des États des Caraïbes orientales (OECO). Le projet vise à améliorer les moyens de subsistance des communautés côtières et intérieures dans les six États membres indépendants de l’OECO.
L’atelier a rassemblé 32 participants de la Dominique, dont des personnes impliquées dans des micro et petites entreprises, ainsi que des guides touristiques. Les communautés de la région de l’OECO sont de plus en plus confrontées à des défis dus à la dégradation de l’environnement, aux pratiques non durables et aux effets néfastes du changement climatique.
Ces problèmes ont conduit de nombreux ménages dans des cycles de pauvreté et de faibles revenus, entravant leur capacité à prospérer. Des écosystèmes sains sont vitaux pour ces communautés, car ils fournissent des services essentiels tels que la purification de l’air, la séquestration du carbone et l’accès à l’eau potable.
Le projet BioSPACE relève ces défis en promouvant des pratiques agroforestières durables qui améliorent la productivité agricole, soutiennent la santé des écosystèmes et créent de nouvelles opportunités économiques. En établissant des partenariats avec des organisations communautaires, des institutions de microfinance, des agences de gestion des catastrophes et des secteurs public et privé, le projet vise à établir des systèmes de production alimentaire durables et des moyens de subsistance alternatifs pour les communautés à risque.
Au cours de l’atelier, les participants ont abordé divers sujets, notamment :
- Collecte de données et image de marque : les participants ont exploré les principes fondamentaux de l’image de marque, appris à élaborer des récits de marque engageants et à sélectionner des emballages et des étiquettes appropriés. Ils ont participé à une activité pratique pour créer une maquette de marque, en appliquant leurs nouvelles connaissances.
- Santé et sécurité environnementales (EHS) : l’atelier comprenait des discussions sur la santé et la sécurité environnementales, soulignant l’importance de maintenir des normes élevées dans la manipulation après la pêche. Les sujets clés comprenaient la détérioration du poisson, les pratiques sanitaires, le contrôle de la qualité et les bonnes pratiques de fabrication.
- Marketing : les participants ont reçu des conseils sur les bases du marketing, en se concentrant sur la manière de créer des plans de marketing efficaces spécifiquement pour les produits de la pêche et de l’aquaculture. Un exercice pratique leur a permis d’élaborer un plan marketing, traduisant des concepts théoriques en stratégies concrètes.
La réussite de cet atelier marque une réalisation importante dans l’amélioration de la valeur de la pêcherie de Gob Fry et l’autonomisation des pêcheurs de la Dominique. Les compétences et les connaissances acquises par les participants devraient favoriser le développement d’initiatives touristiques respectueuses de l’environnement, sensibiliser le public aux risques de catastrophe et générer de nouvelles opportunités d’emploi dans la région.
Source : Dominican News Online