Documentaire. Tap-Tap Chéri dans Kazadok

Pour mieux comprendre l’une des facettes de la société haïtienne, quoi de mieux que d’embarquer à bord d’un « Tap-Tap » ?

Bien plus qu’un simple moyen de transport collectif en Haïti, les Tap-Tap représentent un moyen d’expression artistique populaire comme on ne le retrouve nulle part ailleurs dans la Caraïbe. L’ampleur est telle qu’une fête nationale a été décrétée officiellement le 12 août de chaque année et un concours du plus beau Tap-Tap est organisé. Nous sommes en présence d’un phénomène de société.

À Port-au-Prince, il n’y a pas de transport en commun pris en charge par l’Etat, pour se déplacer il faut faire appel à des véhicules privés. Ces bus, propriétés de riches haïtiens ayant travaillé ou vivant à l’étranger, arrivent sur l’île en tant qu’épaves. Refaits à neuf dans des garages, ils sont ensuite décorés par des artistes puis confiés à des chauffeurs. Ces bus, sont nommés « Tap-Tap », qui signifie rapide, immédiat, en créole.

Le film Tap-Tap Chéri prend cette fête officielle comme prétexte pour laisser témoigner ceux qui alimentent au quotidien ce pan du patrimoine mobile haïtien. Il fait découvrir autant les boulevards de Port-au-Prince de l’après-séisme que les sentiers du pays d’en dehors, dans l’intimité de ceux qui les fabriquent. Pour mieux comprendre et découvrir l’une des facettes de la société haïtienne, quoi de mieux que d’être immergé dans le quotidien du bus Tap-Tap nommé Shalom, accompagné de son chauffeur, Jean Brévil.

Mercredi 24 janvier, à 20 h 05, sur Guyane la 1e

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