Documentaire. Mon ancêtre l’esclave

En mai 1848, quand l’abolition de l’esclavage est votée, le gouvernement décrète un recensement de la population et impose l’attribution d’un nom aux affranchis.

Cette décision historique va leur permettre de devenir des citoyens à part entière. En mai 1848, une circulaire ministérielle adressée aux Commissaires Généraux de Martinique, Guadeloupe, Réunion et Guyane, stipule de procéder à un recensement et d’attribuer un nom à chacun. Cet ordre venu de Paris inaugure un moment historique crucial et l’attribution de patronymes acte la métamorphose des esclaves en citoyens. Références bibliques, mythologiques ou géographiques… diverses sources sont mises à contribution.

Pour nommer 87 000 asservis en Guadeloupe et 73 500 en Martinique, les fonctionnaires vont devoir faire preuve d’imagination. Si certains se montrent respectueux, d’autres se lâchent avec férocité. Après s’être longtemps désintéressés de la question, les Antillais cherchent aujourd’hui à connaître l’origine de leur patronyme et à s’approprier la mémoire retrouvée de leurs ancêtres.

Mercredi 22 mai, à 20 heures, sur Martinique La 1e

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