Avec de fabuleuses archives, dont certaines inédites, Ken Burns, déroule le destin du plus célèbre boxeur de tous les temps.
Né Cassius Clay, en 1942, héraut afro-américain musulman devenu symbole mondial de liberté et de courage, celui qui s’appellera plus tard, Mohamed Ali gravit les échelons des compétitions amateur et remporte, à 18 ans, la médaille d’or aux JO de 1960. Elevé à Louisville (Kentucky), dans une famille chrétienne de la petite clase moyenne noire, Cassius Marcellus Clay Junior découvre la boxe par hasard, à 12 ans. Sa fascination est immédiate.
En 1955, le lynchage dans le Sud d’un garçon de son âge, attise sa révolte contre la ségrégation. Il croit à son destin sur le ring. S’il a un don pour attirer les micros et les caméras, le jeune Cassius s’avère aussi un sportif acharné et déterminé.
La rencontre avec Malcolm X
Devenu professionnel, il part s’entraîner à Miami avec Angelo Dundee, qui restera son coach pendant deux décennies. C’est là qu’il affine ses talents de boxeur et de « danseur » sur le ring et démontre son génie pour l’autopromotion.
Parallèlement, il découvre le mouvement Nation of Islam et devient l’ami de Malcolm X, l’une de ses figures montantes. En 1964, à 22 ans, il remporte le titre de champions du monde des poids lourds contre Sonny Liston, donné favori.
La personnalité de Cassius Clay, devenu Mohamed Ali et le destin qu’il s’est forgé de ses poings et de son verbe ont cristallisé certains des changements culturels majeurs qu’a connus l’Amérique à partir des années 1960.
Dimanche 4 août, à 23.35, sur Arte et sur arte.tv