Pour comprendre la portée du carnaval en Guadeloupe, le documentaire de Pierre Belet propose une plongée au cœur de cette exaltation collective.
Pendant plus d’un mois – de l’Épiphanie jusqu’au mercredi des Cendres –, la fièvre du carnaval s’empare de la Guadeloupe, l’île Papillon. Pour les Guadeloupéens, le carnaval a une valeur patrimoniale de premier plan où le réel se mêle parfois au mystique. Un véritable exutoire qui réunit toutes les couches sociales, abolit les différences et rebat toutes les cartes en s’affranchissant de tous les tabous.
Pour comprendre la portée et la nature de cet héritage, Guadeloupe, le carnaval en héritage, documentaire inédit de Pierre Belet, propose une plongée au cœur de cette exaltation collective à travers l’engagement de jeunes passionnés en quête de connaissances, d’une histoire commune et d’identité. Chaque année, la popularité de cette fête monte en intensité. Non seulement, les groupes rivalisent de créativité pour réaliser des déguisements et des parades toujours plus sophistiqués, mais ils attirent de plus en plus de jeunes. Le carnaval incarne cette appropriation, ce combat, cette conquête. Il symbolise une sorte de « revanche sur l’Histoire », à laquelle tout le monde veut participer.
En immersion
En Guadeloupe, le carnaval est festif, mais aussi contestataire. Un défilé peut prendre des allures de mouvement social, avec ses slogans et ses messages sur des thèmes d’actualité : le chômage qui frappe un jeune sur deux, la vie chère, la pollution, la pandémie de Covid-19… Certes, avec humour et dérision, en douceur et en musique, mais bien en marche.
Comment expliquer cette vitalité et cette adhésion unanime de tout une population qui font de ce carnaval l’un des plus beaux, des plus variés et des plus intéressants de toutes les Caraïbes ? Un film en immersion pour mieux comprendre la relation étroite que les Guadeloupéens entretiennent avec leur carnaval et son histoire.
- Vendredi 9 février, à 20 heures, sur Martinique La 1e
- Lundi 12 février, à 20 h 05, sur Guadeloupe La 1e
