Un documentaire-événement à l’approche des 50 ans de la disparition de Georges Pompidou, seul président décédé au cours de son mandat le 2 avril 1974.
Georges Pompidou, la cruauté du pouvoir, documentaire de Jean-Pierre Cottet, rappelle l’empreinte et le destin républicain de ce petit-fils de paysans et fils d’instituteurs, qui a fait entrer la France dans une modernité conquérante et inédite, portant de nombreuses avancées industrielles, scientifiques, culturelles. Un récit éclairant sur le parcours hors norme de Georges Pompidou, la résonance contemporaine de son héritage et les défis qu’il a relevés pour incarner la France.
Quel destin que celui de ce fils d’instituteurs qui devient le plus proche collaborateur du général de Gaulle, avant de lui succéder en 1969 ! Destin inattendu. À la différence de tous ceux qui ont exercé la charge suprême depuis 1958, Pompidou n’a pas passionnément recherché le pouvoir.
Destin hors norme, mais cruel
D’étape en étape, les responsabilités semblent s’être imposées à lui. Comme s’il obéissait à un destin. Destin hors norme, mais cruel. Car cet homme aimant la vie et fait pour le bonheur n’accède aux sommets que pour rencontrer l’adversité, la trahison et le malheur.
Prendre le relais de De Gaulle était un rôle difficile, voire impossible. Le général ne se voulait ni prédécesseur, ni successeur. Pompidou en était conscient. Il savait que pour maintenir l’héritage du géant auquel il devait tout, il lui faudrait encourir ses foudres. Mais peut-être n’imaginait-il pas que l’épreuve se révélerait d’une telle violence.
Avait-il bien mesuré les jalousies, rancœurs et frustrations que son ascension dans l’ombre du grand homme avait suscitées ? Lorsqu’il s’en aperçut, le choc fut terrible. Et certains de ses amis restèrent convaincus que le surgissement de sa maladie n’eut pas d’autre cause.
Mercredi 27 mars, à 21 h 10 sur France 3