Documentaire. Congo-Océan, un chemin de fer et de sang

Le documentaire-événement Congo-Océan : un chemin de fer et de sang, de Catherine Bernstein, retrace l’histoire méconnue d’un chantier aussi colossal que dévastateur, symbole de domination et de violences coloniales.

De 1921 à 1934, la France entreprend dans sa colonie du Congo la construction d’une ligne de chemin de fer appelée « Congo-Océan », reliant Brazzaville à Pointe Noire au bord de l’Atlantique. Le bas du fleuve Congo vers son embouchure étant non navigable, un moyen de transport était nécessaire pour acheminer et exploiter les richesses de l’Afrique Équatoriale Française : oléagineux et coton, café et cacao, bois précieux et caoutchouc, or, cuivre et ivoire.
Travail forcé, mauvais traitements, punitions des récalcitrants… cette construction sème la terreur jusqu’aux portes du Sahara. On ne revient pas du Congo-Océan.

Une nouvelle forme d’esclavage

Dénoncées à l’époque par l’écrivain André Gide, puis par le célèbre journaliste Albert Londres, les conditions de recrutement comme celles du travail sur le chantier provoquent un scandale dans la métropole.

Le travail forcé qui caractérise la construction du Congo-Océan ressemble étrangement à l’esclavage aboli presque un siècle plus tôt. Pourtant, l’affaire du Congo-Océan sombre dans l’oubli.

Entre archives inédites et témoignage des descendants des ouvriers, le récit du chantier Congo-Océan — le plus meurtrier de la colonisation française — révèle à lui seul la puissance dévastatrice du système colonial.

Dimanche 5 mai, à 22.40 sur France 5 et sur france.tv

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