En librairie, ce 28 octobre, pour la Journée mondiale du créole, Sé mo manman-la, a été écrit par Jude Duranty et Hector Poullet pour Caraïbéditions.
Si un créolophone de Guadeloupe ou de Martinique exaspéré, venait à vous dire même en français sur un ton faussement calme : « Ne m’obligez pas à vous dire le petit mot de maman ! » Comprenez que le petit mot en question est le plus gros mot du vocabulaire créole.
Le voici donc le gros mot en question, lui et tout le vocabulaire d’insultes, d’injures, d’insanités, qui l’accompagne. Parfois, ce sont simplement des séries de jurons qui n’ont rien à envier à ceux du Capitaine Haddock. D’autres fois des provocations, des défis, justes bons à faire réagir un adversaire.
Toutes les langues du monde ont ce type de vocabulaire, le créole ne fait pas exception. La mauvaise humeur, la colère, la rage sont inhérents à la nature humaine.
Si vous vous trouvez un jour dans cette situation de combat de gueules, méfiez-vous de ne pas aller trop loin dans le répertoire des insultes car vous risqueriez d’avoir à faire face à un major qui ne l’entendrait pas forcément de la même oreille.