Déserts médicaux : quand la Roumanie fabrique nos futurs médecins

Chaque année, près de 1500 étudiants français prennent place sur les bancs des facultés de médecine roumaines.

Les étudiants français, futurs médecins, s’installent dans la ville de Cluj-Napoca en Transylvanie ou dans celle de Lași près de la frontière avec la Moldavie. Là- bas, pas de numérus clausus, mais des cours en français dispensés en petits groupes après une sélection sur dossier. Une voie de recours pour de plus en plus d’étudiants français découragés par le système universitaire d’études de santé : trop compétitif, trop scolaire, trop fermé… Après 6 ans d’études, leur diplôme roumain reconnu partout en Europe en poche, c’est un nouveau parcours du combattant qui les attend pour passer le concours de l’internat dans l’Hexagone.

Pourtant, la France n’a jamais eu autant besoin d’eux pour faire face aux déserts médicaux. Six millions d’assurés sociaux n’ont pas de médecins traitants. Des départements comme la Nièvre ou l’Indre, viennent même les draguer pour les inciter à s’installer en zone rurale. Des initiatives locales qui tranchent avec l’avis d’une partie de la communauté médicale qui pendant longtemps a reproché à ces étudiants de « payer » leur diplôme – 7500 euros par an en moyenne.

À quoi ressemblent ces formations à l’étranger ? Comment ces futurs médecins envisagent-ils leur avenir après 6 ans en Roumanie ? Est-ce l’une des solutions aux déserts médicaux ?

Jeudi 17 octobre, à 21 h 05 sur France 2

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